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Lac Froid (2675m)

Un lac de crête bien énigmatique !

Larche

Mercantour

Alpes de Haute Provence

 

Latitude  44° 24' 38'' N
Longitude 6° 50' 56'' E
Altitude 2 675 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr


  Itinéraires d'accès au lac

DIFFICILE, LONG, HORS SENTIER, NON-BALISÉ
Altimètre, boussole et connaissances topographiques obligatoires ! ! !

      Lac de crête énigmatique, le lac Froid (2 675 m), dans le parc national du Mercantour, se situe au SUD du village de Larche près de la frontière italienne (Alpes de Hautes Provence). Aucun sentier n'y conduit. Le départ de la marche peut se faire à partir du point 1690 sur la route qui conduit au parking du Pont Rouge (1 907 m), à 5 km au SUD-EST de Larche.

      On accède en voiture au "point 1690", depuis Larche (accès routier n°1), Saint-Paul-sur-Ubaye (accès routier n°2), Barcelonnette (accès routier n°3), Guillestre (accès routier n°4), Briançon (accès routier n°5) ou Gap (accès routier n°5), par exemple.

      La marche entièrement topographique débute par la montée du vallon de Courrouit. L'itinéraire devient vite sauvage dans un paysage intemporel. Boussole, altimètre et savoir-faire obligatoires !

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©
Le lac Froid (2 675 m) se trouve juste au-dessous de la Tête de Fer, dans l'itinéraire décrit ci-dessus.

  N°2 d’après le site communautaire Skitour www.skitour.fr, Copyright ©
L'itinéraire de ski de randonnée décrit ci-dessus donne une idée du parcours à accomplir.

 

  Contexte géologique du lac

       Situé sur la Crête des Bals, dont les deux versants sont entièrement constitués de flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
à helminthoïdes"Le flysch du Crétacé à helminthoïdes se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins « ver », d'où le mot helminthoïde, « en forme de ver »).
Ce type de trace fossile ou ichnofossile correspond probablement au déplacement d'un animal. Ce dernier n'est pas connu."
, le lac Froid (2 675 m) est par définition un lac de crête.

 

Les trois mystères du lac Froid...

       Normalement, la plupart de ces lacs se logent dans la crevasse d'arrachement d'un paquet rocheux qui a glissé en bloc, sans se disloquer (ou avec une dislocation partielle), sur le flanc d'une vallée. Le lac de l'Étoile, par exemple, situé sur la crête du Paneyron, à l'EST du col de Vars, dans la région de la Mortice, donne un exemple typique de ce genre de lac. Mais, comme le fait remarquer le Professeur Maurice GIDON, l'origine de la cuvette qui abrite le lac Froid est mystérieuse. Ici, on n'observe aucun accident tectonique, aucune trace de crevasse d'arrachement (la disposition des couches, dans lesquelles se loge le lac Froid, est parfaitement régulière). C'est le premier mystère.

       Comme l'explique le professeur Maurice GIDON, ce lac de crête, est alimenté uniquement par l'eau de fonte des neiges d'un bassin versant qui n'a que quelques centaines de mètres de périphérie. Malgré sa profondeur relativement élevée (bien que l'eau soit très claire, le fond de ce lac reste invisible) et sa forme conique inversée, la cuvette qui abrite le lac Froid doit être parfaitement étanche pour pouvoir contenir de l'eau tout au long de l'année. C'est le second mystère.

       Et de l'eau, le lac Froid en contient ! Jusqu'à en déborder ! Il se paie même le luxe d'avoir une évacuation de son trop plein : un petit ruisseau émissaire du lac se jette dans une faille. Cette évacuation était fonctionnelle le mercredi 31 juillet 2013 ! Bien que ce lac soit exposé NORD-NORD-EST, une telle quantité d'eau parait bien extraordinaire. C'est le troisième mystère.

 

       Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
, qu'on trouve aux alentours du lac Froid, désigne à l'origine un faciès"Du latin "facies", signifiant "forme, aspect", un faciès géologique comprend toutes les roches d'une certaine localité ou région qui se sont formées ou transformées dans les mêmes conditions physiques et chimiques. (D'après https://www.aquaportail.com/definition-7554-facies-geologique.html)" lithologique, c'est-à-dire un ensemble de roches, pouvant être différentes les unes des autres, dans une région donnée, et qui ont effectué le même voyage tectonique, dans les mêmes conditions physiques et chimiques. Ce faciès a la particularité de glisser facilement sur les pentes, d'où le nom de flysch, de l’allemand fließen, « couler ».


       Le flysch est constitué par une alternance de bancs de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." et de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subi un métamorphisme." argileux"Du latin « argilla », argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns.". Il se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais. Le flysch est probablement le dernier sédiment déposé, au Crétacé"Du latin « cretaceus », « qui contient de la craie », le Crétacé est ainsi nommé en se référant aux vastes dépôts crayeux marins datant de cette époque et que l’on retrouve en grande quantité en Europe, notamment dans le Nord de la France. Le Crétacé (entre -145 et -66 Ma) est la dernière Période du Mésozoïque (anciennement nommée "Ère secondaire")." supérieur (entre -100 et -66 millions d'années), dans la Téthys ligure ; c'est-à-dire "juste avant" la fermeture dudit océan, il y a 65 millions d'années. Ce flysch n’a pas subi de métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010"
, car il aurait échappé à la subduction"La subduction (latin subductio, "action de tirer sur le rivage") est le processus par lequel une plaque tectonique s'incurve et plonge sous une autre plaque. Si c'est une plaque océanique qui disparaît sous une plaque continentale, alors elle s'enfoncera jusqu'au manteau. Si c'est une plaque continentale qui est subduite sous une autre plaque continentale, alors il y aura arrêt de la subduction, collision continental, chevauchement, augmentation de l'épaisseur de la croûte et formation d'une chaîne de montagnes (orogénèse)." alpine. (2)


       Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
à helminthoïdes"Le flysch du Crétacé à helminthoïdes se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins « ver », « en forme de ver »).
Ce type de trace fossile ou ichnofossile correspond probablement au déplacement d'un animal. Ce dernier n'est pas connu."
désigne une variété de flysch relativement riche en lits calcaires"Du latin calcarius, « calcaire, chaux », les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3.", qui affleure sur de grandes surfaces, notamment en Embrunais et en Ubaye. Il se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins, d'où le mot helminthoïde, « en forme de ver ») (non-visibles au lac Froid mais visibles à proximité du lac de Sainte-Marguerite : ici, ici et ). Ce type de trace fossile ou ichnofossile"Du grec « íkhnos », « trace, piste » et « fossilis », « tiré de la terre », un ichnofossile est une empreinte ou une trace d’activité d’organisme fossilisée dans les sédiments." correspond probablement au déplacement d'un animal qui parcourait la surface d'une vase en décrivant des sillons ordonnés équidistants (3). Cet animal n'a pas été identifié.

       Le flysch à helminthoïdes a été déposé par une nappe de charriage"Une nappe de charriage est un grand ensemble cohérent de roches, de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres cubes, qui, lors d'une orogenèse (formation de montagnes), ont été décollées du socle sur lequel elles reposaient, puis déplacées sur de grandes distances (plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres) et enfin déposées par-dessus un autre ensemble rocheux. Les roches charriées sont qualifiées d'allochtones, et les roches non-déplacées, d'autochtones." (transport tectonique) qui a parcouru plusieurs milliers de kilomètres, depuis un domaine marin lointain situé à l'EST ou au SUD-EST. Cette nappe a été par la suite isolée par l'érosion : elle recouvre les montagnes de Vars, de Risoul, de Furfande et de l'Embrunais. Le flysch à helminthoïdes témoigne ainsi du charriage qui a eu lieu par-dessus la zone briançonnaise, juste avant son soulèvement final. (4) (5)

       Le flysch est "normalement" constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux (flysch gréseux). Pourtant, dans certains cas, ce sont des bancs calcaires qui prédominent, d'où le nom de "flysch calcaire" donné à cette formation. Le flysch à helminthoïdes se trouve ainsi sous deux faciès (calcaires et gréseux"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)."), qui coexistent à la fois latéralement et sur une même verticale. Dans l'Embrunais et en Ubaye, la nappe du Parpillon est constituée de flysch à prédominance de bancs calcaires vers le haut et gréseux vers le bas, qui repose sur une semelle stratigraphique de schistes argileux noirs. Cette nappe, dont l'épaisseur est d'environ 1 km, a été charriée au tout début du Miocène"Du grec meioon, "moins" et kainos, "nouveau", c'est à dire "moins récent", car cette période comporte moins d'invertébrés marins modernes que le Pliocène, le Miocène est la première époque du Néogène et la quatrième de l'ère Cénozoïque. Il s'étend de -23 à -5 millions d'années." (entre -23 et -5 Ma), il y a plus de 20 millions d'années, c'est à dire plus de 40 millions d'années après la fin de la sédimentation à l'origine de la formation de flysch à helminthoïdes. (5) (6) (7) (8) (9)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 Jacques DEBELMAS, Pierre ANTOINE, Hubert ARNAUD, Maurice GIDON (2011)
« L'exploration géologique des Alpes franco-italiennes »
Éditeur : Presses de l'École des mines ; page 16
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  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 Pierre TRICART, Marcel LEMOINE (2013)
« À la découverte de la géologie des sentiers du Queyras »
Éditions du BRGM

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°7 Christian CARON, Reinhard HESSE, Claude KERCKHOVE, Peter HOMEWOOD, Jan van STUIJVENBERG, Norman TASSE, et Wilfried WINKLER (1981)
Comparaison préliminaire des flyschs à Helminthoïdes sur trois transversales des Alpes
Eclogae geol. Helv. Vol. 74/2 Pages 369-378

  N°8 Claude KERCKHOVE (1969)
La Zone du flysch dans les nappes de l’Embrunais-Ubaye (Alpes occidentales)
Géologie Alpine, t. 45, 1969, p. 5-204
Thèse de doctorat

  N°9 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Situé dans la partie NORD-EST du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans la petite région naturelle de l'Ubaye, le site qui héberge le lac Froid (2 675 m) est établi sur la commune de Larche (carte). Installé dans la zone biogéographique intra-alpine, le site est soumis à un climat de haute montagne, aux contrastes thermiques marqués et à enneigement prolongé. Il s'inscrit dans les étages de végétation subalpin, alpin et nival. La végétation du site est essentiellement composée de boisements clairs de Mélèze (Larix decidua), de prairies et landes subalpines, de pelouses alpines, de formations rases des combes à neige, d'éboulis et de milieux rocheux. Un complexe exceptionnel d'habitats humides associant des sources, ruisseaux, torrents, lacs d'altitude, tourbières et bas-marais"Partie la plus basse d'un marais.", abritant des espèces à très forte valeur patrimoniale est présent sur ce site.

      Les quatre habitats déterminants que compte le site se rapportent à des milieux humides et des éboulis calcaires :
- lesbas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les bas-marais pionniers arctico-alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor),
- les éboulis calcaires fins à Liondent des montagnes (Leontodon montanus),
- les éboulis calcaires fins à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis).

      Dix autres habitats remarquables sont également présents :
- les pelouses calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et à Laîche toujours verte (Carex sempervirens),
- les pelouses calcicoles alpines et subalpines,
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les landes à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) et à Airelles (Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Vaccinium vitis-idaea),
- les landines riches en lichens à Airelle bleue (Vaccinium uliginosum) et à Azalée naine (Loiseleuria procumbens), établies au niveau des crêtes ventées et froides,
- les mélézins-cembraies ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais acides,
- les éboulis calcaires alpins,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires.

      Parmi les autres habitats à fort intérêt biologique, figurent les prairies à Fétuque paniculée (Festuca paniculata).

      Le site comprend une flore exceptionnelle, parmi laquelle figurent trente et une espèces végétales déterminantes.
Dix espèces sont protégées au niveau national :
- le Dracocéphale de ruysch (Dracocephalum ruyschiana),
- le Cirse des montagnes (Cirsium alsophilum),
- le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), connu sous le nom de Chardon bleu des Alpes, ...mais qui n'est pas un Chardon,
- le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- le Choin ferrugineux (Schoenus ferrugineus),
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- la Laîche à petite arête (Carex microglochin), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), rarissime Graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréo-alpins inscrite au Livre Rouge National des plantes menacées.
Dix autres espèces sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta),
- la Gymnadenie odorante (Gymnadenia odoratissima),
- le Chaméorchis des Alpes (Chamorchis alpina),
- la Bardanette réfléchie (Lappula deflexa),
- la Cardamine à feuilles d'asaret (Cardamine asarifolia),
- la Fritillaire en forme de trompette de Moggridge (Fritillaria tubiformis subsp. moggridgei),
- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
- le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides),
- le Muscari botryoïde (Muscari botryoides),
- l'Orchis de Traunsteiner (Dactylorhiza traunsteineri),
- la Joubarbe d'Allioni (Sempervivum globiferum subsp. allionii).
Les autres espèces végétales déterminantes comprennent :
- le Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum),
- l'Oeillet de Séguier (Dianthus seguieri subsp. seguieri),
- le Sainfoin de Briançon (Hedysarum brigantiacum),
- la Gentiane asclépiade (Gentiana asclepiadea),
- l'Oréochlora fausse-seslérie (Oreochloa seslerioides),
- le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins,
- la Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima),
- l'Anémone fausse-renoncule (Anemone ranunculoides),
- le Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." subalpines, des aulnaies vertes et des prairies fraiches,
- la Potentille des neiges (Potentilla nivalis),
- la Passerage de Villars (Lepidium villarsii).

      Le site héberge également cinq autres espèces végétales remarquables.
Quatre espèces sont protégées au niveau national :
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Astéracée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud-occidentales typique des éboulis calcaires à éléments fins,
- la Primevère marginée (Primula marginata), spectaculaire plante des parois calcaires,
- le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." froids d'altitude,
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une espèce est protégée en Provence-Alpes-Côte d'Azur : la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris).

      Cet espace naturel renferme vingt trois espèces animales patrimoniales, dont cinq sont déterminantes.

      Parmi les Mammifères de ce site se trouvent :
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé alpin déterminant,
- le Cerf élaphe (Cervus elaphus), Cervidé remarquable,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 et 3 100 m d'altitude,
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), Chauve souris rupicole remarquable, d'affinité méridionale.

      L'avifaune nicheuse est représentée par :
- le Gypaète barbus (Gypaetus barbatus), Accipitriforme déterminant ayant fait l'objet d'un programme de réintroduction international dans les Alpes,
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, qui occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne, recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses entre 1 400 et 2 400 m d'altitude.

      Un reptile déterminant est également présent à ces hautes altitudes : le Lézard des souches (Lacerta agilis).

      Parmi les Insectes du site se trouvent :
- le Petit Apollon (Parnassius sacerdos), Lépidoptère (Papillon) remarquable, d'affinité alpine, inféodée aux bords des torrents où croît sa plante hôte, le Saxifrage faux aïzoon (Saxifraga aizoides),
- le Moiré des pâturins (Erebia melampus), Lépidoptère (Papillon) remarquable, endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." du massif alpin, rare,
- le Céphalion (Coenonympha darwiniana), Lépidoptère (Papillon) endémique de l'OUEST du massif alpin,
- le Charançon (Dichotrachelus alpestris), Coléoptère Curculionidé déterminant, endémique des Alpes du Sud, où, relativement bien répandu, il est rencontré entre 2 000 et 3 000 m d'altitude sous les pierres, dans les mousses ou dans l'humus,
- le Carabe (Pterostichus truncatus imitator), Coléoptère Carabidé déterminant, lié aux forêts supérieures de montagne, endémique des départements des Alpes de Haute Provence et des Alpes Maritimes,
- le Criquet ensanglanté (Stetophyma grossum), Orthoptère remarquable, lié aux marécages.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°201307011
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction SUD.
(Le nom des roches s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307012
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction SUD sur des dalles de surface de bancs de flyschs à helminthoïdes au premier plan.
Au loin, on aperçoit :

- la Tête de l'Enchastraye (2954 m),        
- le Rocher des Trois Evêques (2868m).  

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307008
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD.
Au loin, on aperçoit :

- la Mortice (3186m), à gauche,                       
- le Brec de Chambeyron (3389m), à droite.    

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307007
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD.
Au loin, on aperçoit :

- la Mortice (3186m), à gauche,                       
- le Brec de Chambeyron (3389m), au centre, 
- la Tête de Sautron (3165m), à droite.   

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307019
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD depuis les pentes de la Tête de Fer (2883m).
(Le nom des roches s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307015
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD-NORD-EST.
(Le nom des roches s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307009
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur la Tête de Fer (2883m).
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307014
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD-NORD-EST.
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), à gauche,           
- la Tête de Sautron (3165m), au centre de l'image, 
- le Mont Viso (3841m), à droite.          

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307006
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD depuis la Tête de Fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), au centre gauche,
- la Tête de Sautron (3165m), sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307003
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD depuis la Tête de fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), sur la gauche,
- la Tête de Sautron (3165m) au centre de l'image,
- le Mont Viso (3841m) à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307004
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD-EST depuis la Tête de fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- la Tête de Sautron (3165m), à gauche, 
- le Mont Viso (3841m), au centre.  

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307003et004
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD-NORD-EST depuis la Tête de fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), à gauche,            
- la Tête de Sautron (3165m), au centre de l'image,  
- le Mont Viso (3841m), à droite.    

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307013
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction OUEST.
(Le nom des roches s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307010
Lac Froid (2675m) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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     Ce lac est vraiment extraordinaire : non seulement il est alimenté exclusivement par l'eau de la fonte des neiges d'un bassin versant qui n'a que quelques centaines de mètres de périphérie, mais il se paie le luxe d'avoir une évacuation de son trop plein : un petit ruisseau émissaire du lac se jette dans une faille.
     Cette évacuation était fonctionnelle le mercredi 31 juillet 2013 !

 

Dalle de surface de bancs de flysch à helminthoïdes

      Typiquement le flysch, qu'on trouve aux alentours du lac, est constitué par une alternance de bancs de grès (en bas) et de schistes argileux (en haut). Les flyschs se forment par avalanches sous-marines lorsqu’un océan se referme. Ils proviennent de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation : gros grains dessous (bancs de grès), petits grains dessus (schistes argileux). On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification. Le flysch à helminthoïdes est probablement le dernier sédiment déposé, au Crétacé supérieur (entre -100 et -66 millions d'années), dans la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais ; c'est-à-dire "juste avant" la fermeture dudit océan, il y a 65 millions d'années. Ce flysch n’a pas subi de métamorphisme car il aurait échappé à la subduction alpine.

 

Dalle de surface de bancs de flysch à helminthoïdes.

 

Dalle de surface de bancs de flysch à helminthoïdes.

Photo n°201307017
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD depuis la Tête de fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), sur la gauche,
- la Tête de Sautron (3165m), au centre de l'image,
- le Mont Viso (3841m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307016
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD-NORD-EST depuis la Tête de fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- la Tête de Sautron (3165m), à gauche, 
- le Mont Viso (3841m), à droite.    

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307016et017
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Froid (2675m).
Vue direction NORD depuis la Tête de Fer (2883m).
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), sur la gauche,
- la Tête de Sautron (3165m) au centre de l'image, 
- le Mont Viso (3841m) à droite. 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307021
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
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Du Vallon du Courrouit, vue sur la Tête de Fer (2883m) et la face Sud de Château Lombard (2582m).
(L'emplacement du lac s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307020
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
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Du Vallon du Courrouit, vue sur la Tête de Fer (2883m).
(L'emplacement du lac s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307002
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
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Face Sud de Château Lombard (2582m) dans la partie haute du vallon de Courrouit.
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), au centre gauche,
- la Tête de Sautron (3165m), au centre de l'image. 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307001
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
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Face Sud de Château Lombard (2582m) dans la partie haute du vallon de Courrouit.
Au loin, on aperçoit :

- le Brec de Chambeyron (3389m), au centre gauche,
- la Tête de Sautron (3165m), au centre de l'image, 
- le Mont Viso (3841m), à droite.    

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201307000
Lac Froid (2675m)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Face EST de Château Lombard (2582m) dans la partie haute du vallon de Courrouit.
Au loin : Crête des Chamois avec le point 2786m.
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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