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Lac Blanc (2161m)

Chaîne de Belledonne

Isère

 

Latitude  45° 10' 42'' N
Longitude 5° 58' 21'' E
Altitude 2 161 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

SENTIER MAL BALISÉ, DIFFICILE

      Au-dessus et au SUD-EST de Villard-Bonnot (Isère) (carte n°1) et à environ 18 km en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
à l'EST du centre-ville de Grenoble, le lac Blanc (2 161 m) se situe dans la Chaine de Belledonne, au pied de la face OUEST du Grand Pic de Belledonne (2 977 m) (Isère).

      L'accès en voiture jusqu'au départ du sentier qui conduit au lac Blanc se fait depuis la vallée du Grésivaudan et passe par Villard-Bonnot (accès routier n°1), puis Saint-Mury-Monteymond, puis Col de Prélong, jusqu'au parking La Souille (1 365 m) où on laisse son véhicule.

      L'accès routier peut ainsi de faire depuis Grenoble (accès routier n°2) ou depuis Chambéry (accès routier n°3), par exemple.

      Les itinéraires de randonnée sont :

  N°1 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

 

 

Contexte géologique du lac

Photo n°201901001
Chaîne de Belledonne (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Chaîne de Belledonne proprement dite.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier sur :

- le Rocher de l'Homme (2755m), sur la gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre,
- la Grande Lance de Domène (2790m), sur la droite,
- le Grand Colon (2394m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." dans la croûte continentale"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte continentale constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les continents. Elle est est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).", et de gabbro"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique." dans la croûte océanique"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte océanique constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les océans. Aussi nommé plancher océanique, elle est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites." dont on trouve les vestiges dans le socle cristallin; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), anciennement nommé "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi la Chaîne de Belledonne (2 978 m) (1) (2) (3) forme l'un des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, les Écrins ou le Mont Blanc. Elle est comprise entre les entailles des vallées de l'Arc (basse Maurienne), au NORD, et de la Romanche, au SUD. Le massif de Belledonne est presque entièrement constitué par des roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
qui se sont formées depuis le Précambrien (inférieur à 541 millions d'années) jusqu'à la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire) (-245 millions d'années). On trouve ainsi des roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", leptynites"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne.
On nomme "gneiss leptyno-amphiboliques" une alternance de lits clairs de leptynites et de lits sombres d’amphibolites : ce sont d’anciens épanchements volcaniques."
, amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
, serpentinites"La serpentine ne constitue pas un minéral unique : c'est un ensemble de minéraux qui ont été regroupés sous ce nom général. Les serpentines résultent de l'hydratation de l'olivine, qui est un des minéraux composant la péridotite. La péridotite est la roche qui constitue la majeure partie du manteau terrestre. Lorsque la péridotite subit un métamorphisme avec hydratation, elle se transforme en une roche métamorphique nommée serpentinite. Les réactions chimiques qui transforment le minéral d'olivine en minéraux de serpentine, et de ce fait la roche de péridotite en roche de serpentinite, portent le nom de serpentinisation. La serpentinisation d'une péridotite donne une serpentinite." océaniques), des roches intrusives ou plutoniques"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granites"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." continentaux, gabbros"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique." océaniques) et des roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." plus ou moins métamorphisées. Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
se sont formées par recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE lors des apparitions récurrentes de montagnes jusqu'à la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont formés quant à eux durant la dernière orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire).(Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque." : entre -400 et -245 millions d'années). Lors de la surrection des Alpes, il y a 40 millions d’années, le "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" a été soulevé à plus de 3 000 m d'altitude. Avec l’érosion, il a perdu sa couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition).". Cependant, les "collines bordières"Entre le Grésivaudan et les crêtes de Belledonne s'étend un ensemble de pentes, essentiellement boisées, où se développe la bordure sédimentaire du massif cristallin."", qui forment les pentes basses du versant NORD-OUEST de la Chaîne de Belledonne (entre la vallée du Grésivaudan, où coule l'Isère, et les crêtes de Belledonne), sont les vestiges témoins de cette couverture de sédiments, qui a ici échappée à l'érosion. Les roches qui la constituent sont essentiellement des calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et des argiles"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." datant d'une période qui s'étend du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire)." (entre -252 et -201 millions d'années) au Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
moyen (Dogger : entre -176 et -162 millions d'années). (1) (2) (3) (Carte géologique de la Chaîne de Belledonne par le Pr GIDON)
 

      Le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), le Pic central de Belledonne (2 945 m) et La Croix de Belledonne (2 926 m) dominent, par leur face NORD-OUEST, le glacier de Freydane et le lac Blanc (2 161 m). La crête et les parois de ces "Trois Pics de Belledonne" sont constituées par des amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
datant du début de l'ère Primaire (Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…") (Cambrien"Le Cambrien (entre −541 et −485 Ma) est la première Période du Paléozoïque (Ère Primaire). Son nom vient de "Cambria" (Cambrie en français), qui est le nom latin du Pays de Galles où de nombreux terrains de cette Période sont présents. Le Cambrien est marqué par l’"explosion" de la diversification des Phylums (Embranchements), particulièrement chez les Animaux, les Végétaux et les Bactéries." - Ordovicien"L’Ordovicien (entre - 485 et - 443 Ma) est la seconde Période du Paléozoïque (Ère Primaire). Son nom vient de Ordovices, peuple celte du Pays de Galles, lieu où des fossiles ont permis de caractériser cette période. L’Ordovicien est marqué par une grande biodiversification des Ordres, des Familles, des Genres et des Espèces du Vivant." : entre -541 et -443 millions d'années) (5). En contrebas, le vallon de Saint-Mury et ses deux rives ont été creusées par un glacier, dans des gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." leptyno"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne."
-amphiboliques"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
, moins résistants à l’abrasion. Ce n’est qu’à la fin du Petit Âge de Glace"Période de froid qu’ont connu l’Europe et l’Amérique du Nord, de 1303 à 1860." (6) (7) (7') que ce glacier s’est progressivement retiré, laissant entrevoir un reliquat, que constitue le glacier de Freydane, des moraines"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." et le lac Blanc. Ce dernier est retenu derrière un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." rocheux surmonté par des restes de moraines"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." frontales qui se sont déposés à différents moments lors du retrait du glacier originel.

      Le lac Blanc, qui doit sa couleur caractéristique aux minéraux en suspension provenant de l'abrasion des roches par le glacier de Freydane, est ainsi un lac glaciaire d'origine mixte : surcreusement glaciaire"Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde que s’il avait été causé par de l’eau liquide : c'est la raison pour laquelle on parle de surcreusement." et barrage morainique"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).". (4)

      Lorsqu’un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.", constitué par des roches plus dures, plus résistantes à l’abrasion, tend à bloquer l’écoulement d’un glacier, la glace qui continue à s’accumuler en amont, creuse, affouille"Du latin «fodiculare», fouir, creuser, affouiller signifie attaquer en creusant et comme en fouillant le sol ou la base d'une roche, en parlant de l'action de l'eau et/ou de la glace.", érode dans les roches les plus tendres. Les débris rocheux dus à l’érosion sont évacués en remontant la pente dans le sens de l’écoulement du glacier. (Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde [on parle de surcreusement] que s’il avait été causé par de l’eau liquide). Une dépression se forme dans la zone SUR-creusée : on la nomme OMBILIC GLACIAIRE"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, situé en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac.". Le barrage naturel, qui est à l’origine de la formation de cet ombilic, porte quant à lui le nom de VERROU GLACIAIRE"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.". Lorsque le glacier fond, un lac occupe l’ombilic. Dans le cas du Lac Blanc, l’ombilic et le verrou sont tous deux constitués de gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." leptyno"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne."
-amphiboliques"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
. (4)

      De plus, le glacier, qui est à l’origine du lac, a érodé et transporté des débris rocheux qu’il a déposés en amas. C’est ce qu’on appelle une MORAINE GLACIAIRE"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).". Cette moraine a été déposée notamment sur le verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.", où elle forme un barrage. En supplément, un puissant éboulement, qui tombé depuis la Grande Lance de Domène (2790m), sur le côté occidental du barrage morainique, renforce l'obstruction à l'évacuation de l'eau du lac (9). Celle-ci s'écoule néanmoins par infiltration et ressort par des résurgences, quelques centaines de mètres plus loin. C’est ici que le Torrent de Vorz, qui draine la vallée de Saint-Mury, prend sa source.
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 LAVIGNE F and al. (2013)
Source of the great A.D. 1257 mystery eruption unveiled, Samalas volcano, Rinjani Volcanic Complex, Indonesia

PNAS | October 15, 2013 | vol. 110 | no. 42 | pp. 16742–16747

  N°7 Petit Âge glaciaire : le puissant volcan en cause a été identifié (2013)
d’après le site FUTURA-SCIENCES
www.futura-sciences.comm, Copyright ©

  N°7' Courbe des températures historiques reconstituées
d'après
Wikipédia

  N°8 ALLIGNOL F., BERTRAND J.M., GASQUET D. et RAVANEL L. (2011)
Un aperçu de la géologie et de la géomorphologie autour du refuge Jean-Collet, Massif de Belledonne.
PDF (60,9 Mo)
Comité scientifique du Club Alpin français, n°7, 2011.

  N°9 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique de la Chaîne de Belledonne

Photo n°201812002
Vue panoramique du versant Nord-Ouest de la Chaîne de Belledonne (2977m) (Belledonne, Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Panorama: versant Nord-Ouest de la Chaîne de Belledonne, vu depuis les pentes du Habert de Chamechaude (Chartreuse, Isère), vers 1720m d'altitude.

       La Chaîne de Belledonne, qui s'étire sur une longueur de près de 80 km, est un massif cristallin des Alpes externes, comme le Mercantour, les Écrins ou le Mont Blanc. La ligne de crête, qui oscille entre 2 300 m et 3 000 m d'altitude, domine la vallée du Grésivaudan, sur son versant NORD-OUEST. Cette chaîne de montagnes reçoit moins de précipitations que les autres secteurs montagneux environnants, ce qui contribue à la grande diversité de ses milieux naturels : pinèdes, pierriers, landes, alpages, zones humides, tourbières et lacs. L'étage subalpin est principalement occupé par des landes à Pin cembro (Arolle) (Pinus cembra) ou à Pin à crochets (Pinus uncinata), que surmonte la pelouse alpine silicicole"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.". Toutefois, ces nombreuses forêts sont réparties de manières irrégulières..

       La végétation est adaptée au substrat siliceux avec des Laîches et des Rossolis caractéristiques des tourbières d'altitude, des Androsaces, des Clématites, des Chardons, des Lycopodes, des Grassettes…

       La faune présente dans ce secteur est associée aux zones humides (Libellules, Tritons, Crapauds…), ou aux écosystèmes"Un écosystème est l'ensemble formé par les facteurs physico-chimiques (facteurs abiotiques) et la communauté des espèces (facteurs biotiques) d'une aire donnée." de montagne ((Bouquetins, Lièvre variable, Musaraigne alpine, oiseaux Galliformes, Omble chevalier, Petit Apollon…).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

Photo n°201901006
Chaîne de Belledonne (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Chaîne de Belledonne proprement dite, avec le Taillefer (2857m), à droite.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier sur :

- le Pas de la Coche (1989m), à l'extrême gauche,
- le Rocher de l'Homme (2755m), sur la gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre gauche,
- la Grande Lance de Domène (2790m), au centre,
- le Grand Colon (2394m), au centre droit,
- la Croix de Chamrousse (2253m), à droite,
- le Taillefer (2857m), à l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

 

Photo n°201608019
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Vue direction SUD-EST sur :

- Roche Rousse (2753m), à gauche,
- le Pic de Lamartine (2752m), à gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), au centre,
- le Pic central de Belledonne (2 945 m), sur la droite,
- la Croix de Belledonne (2 926 m), sur la droite,
- un bout du glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608022
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Panorama centré direction NORD-EST sur le col de Roche Noir.
Vue sur :

- la Pointe des Excellences (2638m), au centre gauche,
- le Rocher de l'Homme (2755m), au centre,
- le col de Roche Noir, au centre,
- Roche Rousse (2753m), sur la droite,
- le Pic de Lamartine (2752m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608018
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Vue direction SUD-EST sur :

- le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), sur la gauche,
- le Pic central de Belledonne (2 945 m), au centre gauche,
- la Croix de Belledonne (2 926 m), au centre,
- le glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608017
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Vue direction SUD-EST sur :

- le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), sur la gauche,
- le Pic central de Belledonne (2 945 m), au centre,
- la Croix de Belledonne (2 926 m), à droite,
- le glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608020
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Vue direction SUD-EST sur :

- Roche Rousse (2753m), à l'extrême gauche,
- le Pic de Lamartine (2752m), à gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), au centre,
- le Pic central de Belledonne (2 945 m), sur la droite,
- la Croix de Belledonne (2 926 m), sur la droite,
- le glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608015
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Blanc (2161m).
Vue direction OUEST-NORD-OUEST sur :

- la Petite Lance de Domène (2596m), à gauche,
- la Pointe de la Sitre (2195m), au centre et plus loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608016
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Vue direction OUEST-SUD-OUEST sur :

- la Grande Lance de Domène (2790m), à gauche,
- la Petite Lance de Domène (2596m), au centre gauche,
- la Pointe de la Sitre (2195m), au centre droit.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608021
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Blanc (2161m).
Vue direction OUEST-NORD-OUEST sur :

- la Grande Lance de Domène (2790m), à l'extrême gauche,
- la Petite Lance de Domène (2596m), à gauche,
- la Pointe de la Sitre (2195m), au centre et plus loin,
- le massif de la Chartreuse, au loin et sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201812005
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
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L'emplacement du lac Blanc (2161m) s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris.

Photo n°201704010
Lac Blanc (2161m) (Belledonne) (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
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L'emplacement du lac Blanc (2161m) s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris.

Les 3 pics de Belledonne. (Chaîne de Belledonne, Isère)
Photo n°202206020
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Les 3 pics de Belledonne.
Vue direction SUD-EST depuis les pentes de la forêt de Saint-Mury et à proximité du gîte d'alpage du Pré du Mollard, sur :

- le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), sur la gauche,
- le Pic central de Belledonne (2 945 m), au centre,
- la Croix de Belledonne (2 926 m), à droite,
- le glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne,
- le Pic Couttet (2764m), l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Les 3 pics de Belledonne. (Chaîne de Belledonne, Isère)
Photo n°202404001
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Les 3 pics de Belledonne.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier, sur :

- le Grand Pic de Belledonne (2977m), sur la gauche,
- le Pic central de Belledonne (2945m), au centre,
- la Croix de Belledonne (2926m), au centre droit,
- le glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne,
- le Pic Couttet (2764m), l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Les 3 pics de Belledonne. (Chaîne de Belledonne, Isère)
Photo n°202206020_prime
Cliché Dominique SOYEZ
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Les 3 pics de Belledonne.
Vue direction SUD-EST depuis les pentes de la forêt de Saint-Mury et à proximité du gîte d'alpage du Pré du Mollard, sur :

- le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), sur la gauche,
- le Pic central de Belledonne (2 945 m), au centre,
- la Croix de Belledonne (2 926 m), à droite,
- le glacier de Freydane, au pied des 3 pics de Belledonne,
- le Pic Couttet (2764m), l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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