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Barrage de Grand'Maison (1686m)

Les Grandes Rousses

Isère

 

Latitude  45° 12' 35'' N
Longitude 6° 08' 00'' E
Altitude 1 686 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

DIRECTEMENT ACCESSIBLE EN VOITURE

      Le Barrage de Grand'Maison (1 686 m) se situe sur l'Eau d'Olle entre le versant SUD de la Montagne des Sept Laux et le Massif des Grandes Rousses (Isère). À une quinzaine de kilomètres à l'amont du Rivier d'Allemont (1 264 m) (Isère) et à environ 5 km à l'aval du col du Glandon (1 924 m) (Savoie), le lac formé par la retenue d'eau se partage entre les départements de l'Isère et de la Savoie (carte n°1 et carte n°2).

      L'accès routier le plus simple emprunte la D 526, si on vient de l'Isère et la D 927 ou la D 926, si on arrive de Savoie, respectivement par le col du Glandon (1 924 m) ou le col de la Croix de Fer (2 064 m).

      L'accès en voiture jusqu'au Barrage de Grand'Maison (1 686 m) peut se faire depuis Le Rivier d'Allemont (accès routier n°1), Allemond (accès routier n°2), Saint-Jean-de-Maurienne (accès routier n°3), Le Bourg d'Oisans (accès routier n°4), Grenoble (accès routier n°5) ou Briançon (accès routier n°6), par exemple.
 

 

  Contexte géologique du lac

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." dans la croûte continentale"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte continentale constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les continents. Elle est est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites)."; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), ancienne "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      La vallée de l'Eau d'Olle, a été entaillée par le torrent éponyme, affluent de la Romanche, entre le massif cristallin des Grandes Rousses à l'EST et le massif cristallin de la Chaîne de Belledonne - Sept-Laux à l'OUEST. Cette vallée est très étroite à certain endroit, comme au niveau du Défilé du Maupas (1 425 m sur la D526) où les roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
des deux massifs affleurent. Par contre, à l’amont de ce défilé, la Haute Vallée de l’Eau d’Olle est plus large, avec des pentes beaucoup plus douces sur le versant EST et en fond de vallée. En effet, à ce niveau, le massif des Grandes Rousses possède une ample couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments (non métamorphisés, par définition).", formée par une épaisse succession de bancs de calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." et de lits de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." du Lias inférieur (entre -201 et -191 millions d'années). Ce sont ces roches sédimentaires"Les roches sédimentaires proviennent de l'accumulation de sédiments qui se déposent le plus souvent en couches ou lits superposés, appelés strates." (plus tendres) qui ont été érodées préférentiellement, par rapport aux roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
(plus dures) du massif des Sept Laux. C’est ici que le barrage "en terre" de Grand'Maison (1 700 m) a été construit, en utilisant les roches du site. Les schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." constituent le noyau étanche de la retenue, tandis que les gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." forment les parements externes.

      On trouve ainsi autour du Barrage de Grand'Maison, des gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." sur la rive OUEST, essentiellement des calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." sur les rives NORD et EST, et principalement des schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." sur la rive SUD. (1)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      La vallée de l'Eau d'Olle s'insinue entre le massif des Grandes Rousses à l'EST et la Montagne des Sept-Laux à l'OUEST. Cette vallée se caractérise par des conditions climatiques relativement fraîches et humides, favorables à l'expansion de la forêt, contrairement à l'Oisans méridional et oriental plus sec et déboisé. L'espace naturel qui héberge le Barrage de Grand'Maison (1 686 m) se situe dans cette vallée, entre le Col du Glandon (1 924 m) et la combe du ruisseau des Sept-Laux.

      Toute une panoplie d'habitats se trouve ici avec :
- des formations végétales spécifiques aux sols rocheux, aux éboulis siliceux et aux rocailles de haute altitude, qui occupent une place prépondérante,
- des forêts d'Épicéa et de Hêtre en pied de versant,
- des landes subalpines parsemées de Pin cembro (ou Arolle) (Pinus cembra L., 1753) ou de Pin à crochets (Pinus uncinata),
- des prairies et des pâturages subalpins,
- des formations herbacées de mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." occupant les couloirs d'avalanche,
- des pelouses alpines,
- quelques bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." acidophiles et petits lacs glaciaires.

      La flore sur le versant EST de la Montagne des Sept Laux, est composée essentiellement d'espèces acidiphiles"Se dit d'une plante qui aime les sols acides, siliceux, riches en silice et qui n'aime pas les sols alcalins, calcaires, riches en calcium.
On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou acidiphile ou calcifuge."
en relation avec la nature géologique du substrat (roches cristallines). Le site abrite ainsi :
- dans les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." et les couloirs d'avalanche :
   - l'Aconit paniculé (Aconitum variegatum), Renonculacée,
   - la Campanule à larges feuilles (Campanula latifolia),
   - la Rhapontique scarieuse (Rhaponticum scariosum subsp. scariosum Lam., 1779 = Stemmacantha rhapontica subsp. lamarckii Dittrich, 1990),
   - le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), connu sous le nom de Chardon bleu des Alpes, ...mais qui n'est pas un Chardon, spectaculaire Apiacée aux bractées"Du latin bractea « feuille de métal », en raison de leurs aspects parfois coriaces et brillants, les bractées sont des feuilles un peu spéciales qui font partie de l’inflorescence de la plante et qui recouvrent partiellement la fleur avant son éclosion." bleu violacé, possède ici deux petites populations résiduelles comportant une centaine de plantes chacune, espèce endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes,
- dans les prairies et pelouses :
   - l'Orchis pâle (Orchis pallens),
   - l'Orchis grenouille (Coeloglossum viride),
   - la Véronique d'Allioni (Veronica allionii Vill.), petite plante à fleurs bleues, endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." du SUD des Alpes occidentales,
   - le Lys orangé (Lilium bulbiferum),
- dans les landes subalpines :
   - la Camarine noire (Empetrum nigrum), sous-arbrisseau persistant,
   - le Lycopode sélagine (Huperzia selago),
- dans les milieux humides :
   - le Rubanier à feuilles étroites (Sparganium angustifolium).

      Parmi les Mammifères de cet espace naturel , se rencontrent :
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Caprin dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Chamois (Rupicapra rupicapra).

      La population aviaire"Du latin avis, « oiseau », aviaire qualifie la faune relative aux Oiseaux." est représentée par :
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- l’Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix),
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme relique de l’époque glaciaire d'origine arctique, qui fréquente les reliefs fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]),
- l'Accenteur alpin (Prunella collaris),
- le Chocard à bec jaune (Pyrrhocorax graculus), Corvidé rupicole"Du latin rupes, rocher, et colere, habiter : « Qui vit sur les rochers »." et cavernicole.

      (En savoir plus)

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Fonctionnement de la centrale hydroélectrique de Grand'Maison

      La centrale hydroélectrique de Grand’Maison est la plus puissante de France : elle est capable de fournir 1 800 MW (millions de watts), soit la puissance de 2 réacteurs nucléaires, en 3 minutes seulement, et ainsi couvrir les besoins d’une ville de 740 000 habitants. Cette installation de production électrique est une Station de Transfert d’Énergie par Pompage (STEP) : un réservoir supérieur, constitué par le barrage de Grand’Maison (altitude : 1 686 m, capacité : 140 Mm3 [millions de m3]) est relié à un réservoir inférieur, constitué par la retenue du Verney (altitude : 768 m, capacité : 15 Mm3), situé au niveau de la centrale (dénivelé : 926,5 m). En période de forte consommation, la centrale turbine l’eau du bassin amont vers le bassin aval. En période creuse, essentiellement la nuit et le week-end, l’eau de la retenue inférieure est pompée vers la retenue supérieure. Le système permet ainsi de faire face rapidement à un pic de consommation d'électricité. (1)
 

  N°1 d’après le site LES SERVICES DE L'ÉTAT EN ISÈRE www.isere.gouv.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°201810017
Barrage de Grand'Maison (1686m) (Les Rousses, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Barrage de Grand'Maison (1686m).
Vue direction NORD-NORD-EST depuis le point 2169 au NORD-OUEST du col du Sabot (2100m).
On aperçoit :

- les Aiguilles de l'Argentière (2913m), à gauche,
- le Mont Blanc (4810m), au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201810015
Barrage de Grand'Maison (1686m) (Les Rousses, Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Barrage de Grand'Maison (1686m).
Vue direction NORD-NORD-EST depuis le point 2161 au NORD-OUEST du col du Sabot (2100m).
On aperçoit :

- les Aiguilles de l'Argentière (2913m), à gauche,
- le Mont Blanc (4810m), au loin,
- la cabane du Sabot (1952m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201810016
Barrage de Grand'Maison (1686m) (Les Rousses, Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Barrage de Grand'Maison (1686m).
Vue direction NORD-NORD-EST depuis le point 2161 au NORD-OUEST du col du Sabot (2100m).
On aperçoit :

- les Aiguilles de l'Argentière (2913m), à gauche,
- le Mont Blanc (4810m), au loin,
- la cabane du Sabot (1952m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201810014
Barrage de Grand'Maison (1686m) (Les Rousses, Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Barrage de Grand'Maison (1686m).
Vue direction NORD-NORD-EST depuis le point 2161 au NORD-OUEST du col du Sabot (2100m).
On aperçoit :

- les Aiguilles de l'Argentière (2913m), à gauche,
- le Mont Blanc (4810m), au loin,
- la cabane du Sabot (1952m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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