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Lac des Quirlies (2566m)

Les Grandes Rousses

Isère

 

Latitude  45° 08' 36'' N
Longitude 6° 09' 56'' E
Altitude 2 566 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

SUR SENTIER BALISÉ, UN PEU LONG

      Le lac des Quirlies (2 566 m) se situe au SUD-EST du Pic de l'Étendard (3 464 m), dans le massif des Grandes Rousses, et à environ 7 km en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
au NORD de la commune de Clavans-en-Haut-Oisans (1 400 m) (Isère). (carte)

      L'accès routier le plus simple emprunte la D 1091 jusqu'au Barrage du Chambon (1 044 m), puis la D 25 jusqu'à Mizoën, ensuite la D 25a jusqu'à Clavans-en-Haut-Oisans (1 396 m) et enfin une petite route goudronnée jusqu'au Perron (1 617 m). Un tout petit parking permet de garer son véhicule et marque le départ de la randonnée (1 617 m).

      L'accès en voiture peut se faire depuis le barrage du Chambon (accès routier n°1), les Deux-Alpes (1 650 m) (accès routier n°2), Le Bourg d'Oisans (720 m) (accès routier n°3), La Grave (accès routier n°4), Grenoble (accès routier n°5) ou Briançon (accès routier n°6), par exemple.

      Les itinéraires de randonnée sont :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." dans la croûte continentale"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte continentale constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les continents. Elle est est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites)."; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), ancienne "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi le massif cristallin"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments (non métamorphisés, par définition)."
des Grandes Rousses (3 465 m) (1), qui forme un chaînon orienté NORD-SUD à la charnière des Alpes externes et internes, est le prolongement septentrional du massif des Écrins - Pelvoux (4 102 m) qui forme l'un des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments (non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, la chaîne de Belledonne ou le Mont Blanc. Comme le massif des Écrins - Pelvoux, les Grandes Rousses (3 465 m) sont constituées de roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
qui se sont formées depuis le Précambrien (inférieur à 541 millions d'années) jusqu'à la fin de l’Ère Primaire (Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…") (-245 millions d'années). Le "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" est ainsi composé de roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", leptynites"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs.
On nomme "gneiss leptyno-amphiboliques" une alternance de lits clairs de leptynites et de lits sombres d’amphibolites : ce sont d’anciens épanchements volcaniques."
, amphibolites"Du grec « amphibolos », « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
), d'une roche intrusive ou plutonique"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche).") et quelques roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." plus ou moins métamorphisées (rhyolites"Du grec rhéô « couler, s'écouler » et -lite « pierre », littéralement « pierre qui s'écoule (comme la lave) », la rhyolite est une roche volcanique typiquement continentale, de couleur assez claire, rosée ou grise et parfois bleue. Les minéraux qui la compose sont visibles à l'oeil nu : quartz, feldspaths et biotite.", orthophyres"Les orthophyres sont d'anciennes roches volcaniques acides (rhyolites et trachytes), datant du Carbonifère (entre -359 et -299 millions d'années), qui ont subi un métamorphisme lors de la formation des Alpes. Elles doivent leur nom à la présence de grands cristaux blancs de feldspath orthose."). Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
se sont formées par recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE lors des apparitions récurrentes de montagnes jusqu'à la fin de l’Ère Primaire (Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…"). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont formés quant à eux durant la dernière orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." de l’Ère Primaire (Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque." : entre -400 et -245 millions d'années). La "couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments (non métamorphisés, par définition)."" comprend, pour sa part, des roches datant du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque ou Ère secondaire." (entre -252 et -201 millions d'années) : dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …", grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz).". À noter aussi, la présence dans ce massif des Grandes Rousses, de terrains houillers datant du Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." (entre -359 et -299 millions d'années).

      La crête des Grandes Rousses, qui domine le lac des Quirlies (2 566 m), est formée essentiellement de leptynites"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne.
On nomme "gneiss leptyno-amphiboliques" une alternance de lits clairs de leptynites et de lits sombres d’amphibolites : ce sont d’anciens épanchements volcaniques."
et de micaschistes"Les micaschistes sont des roches métamorphiques recristallisées dans des conditions de pression et température modestes (métamorphisme modéré), caractérisées surtout par le développement de cristaux de micas. Ce sont des roches feuilletées (schistosité), mal cohérentes et facilement attaquables par érosion mécanique.
Ces roches forment des reliefs mous. Toutefois certains micaschistes sont peu délitables et peuvent former des crêtes relativement acérées."
. Plus particulièrement,
les deux points culminants du massif (Pic de l'Étendard [3 464 m] et Pic Bayle [3 465 m]) sont constitués essentiellement de
leptynites"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne.
On nomme "gneiss leptyno-amphiboliques" une alternance de lits clairs de leptynites et de lits sombres d’amphibolites : ce sont d’anciens épanchements volcaniques."
massives. Ces roches sont les témoins d'épanchements volcaniques de rhyolites"Du grec rhéô « couler, s'écouler » et -lite « pierre », littéralement « pierre qui s'écoule (comme la lave) », la rhyolite est une roche volcanique typiquement continentale, de couleur assez claire, rosée ou grise et parfois bleue. Les minéraux qui la compose sont visibles à l'oeil nu : quartz, feldspaths et biotite." datant d'avant le Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." (inférieur à -359 millions d'années) (2). (1) (En savoir plus) (Carte géologique du massif des Grandes Rousses par le Pr GIDON)

      Le lac des Quirlies (2 566 m) se trouve ainsi sur le versant EST de ce massif des Grandes Rousses et sur le versant SUD-EST du Pic de l’Étendard (3 464 m), au pied du Glacier des Quirlies. Le lac est d’origine récente puisque le glacier occupait encore son emplacement au milieu du XXème siècle. Il est retenu derrière un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." rocheux constitué par une bande de conglomérats"Du latin conglomerare « entasser, accumuler, réunir en masse compacte », un conglomérat est une "réunion en masse compacte" de cailloux. Il s'agit d'une roche sédimentaire détritique cimentée, constituée de l'accumulation de cailloux.
S'ils sont arrondis, le conglomérat est nommé poudingue;
s'ils sont anguleux, le conglomérat est appelé brèche."
du Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest.", surmonté d’un barrage morainique"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).". C'est un lac glaciaire d'origine mixte : surcreusement glaciaire"Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde que s’il avait été causé par de l’eau liquide : c'est la raison pour laquelle on parle de surcreusement." et barrage morainique"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).". (2)

      Lorsqu’un verrou, constitué par des roches plus dures, plus résistantes à l’abrasion, tend à bloquer l’écoulement d’un glacier, la glace qui continue à s’accumuler en amont, creuse, affouille"Du latin «fodiculare», fouir, creuser, affouiller signifie attaquer en creusant et comme en fouillant le sol ou la base d'une roche, en parlant de l'action de l'eau et/ou de la glace.", érode dans les roches les plus tendres. Les débris rocheux dus à l’érosion sont évacués en remontant la pente dans le sens de l’écoulement du glacier. (Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde [on parle de surcreusement] que s’il avait été causé par de l’eau liquide). Une dépression se forme dans la zone SUR-creusée : on la nomme OMBILIC GLACIAIRE"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, situé en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac.". Le barrage naturel, qui est à l’origine de la formation de cet ombilic, porte quant à lui le nom de VERROU GLACIAIRE"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.". Lorsque le glacier fond, un lac occupe l’ombilic. De plus, le glacier des Quirlies, qui est à l’origine du lac, a érodé et transporté des débris rocheux qu’il a déposés en amas. C’est ce qu’on appelle une MORAINE GLACIAIRE"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).". Cette moraine"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." a été déposée autour du lac et notamment sur le verrou (moraine frontale).

      Comme beaucoup de « lacs blancs », la couleur blanche laiteuse du lac des Quirlies est due à l'abrasion de la roche sous le glacier qui se trouve en amont : l'écoulement de la langue glaciaire raye, broie et polit la roche en générant une fine poudre de roche broyée (< 50 μm), connue sous le nom de "farine glaciaire" (3). « Les arêtes vives des grains rongent les roches d'autant plus facilement que les sables sont projetés avec violence. C'est le phénomène qui s'apparente au décapage au jet de sable dans l'industrie auquel nous donnons le nom de "mitraillage". (6) » C'est cette farine qu'on retrouve dans les eaux de fonte des glaciers où elle prend alors le nom de "lait des glaciers". Les microscopiques paillettes qui constituent ce "lait" sont insolubles et de même densité que l’eau. Il n’y a donc pas de sédimentation et la couleur est retrouvée dans les cours d’eau émissaire de ce lac.

      Au-dessus du lac des Quirlies, affleurent des grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." du Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest.", puis plus haut des gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." migmatitiques"Les gneiss migmatitiques, ou migmatites se distinguent car ils portent les traces d'un début de fusion de leurs constituants : présence d'îlots d'aspect granitique.
Cette fusion partielle (phénomène dit de l'anatexie) se produit dans les conditions de pressions et de températures (> 600°C) qui règnent au-delà de 15 kilomètres de profondeur."
(2).

      À l'EST du lac, le sous-sol est constitué de conglomérats"Du latin conglomerare « entasser, accumuler, réunir en masse compacte », un conglomérat est une "réunion en masse compacte" de cailloux. Il s'agit d'une roche sédimentaire détritique cimentée, constituée de l'accumulation de cailloux.
S'ils sont arrondis, le conglomérat est nommé poudingue;
s'ils sont anguleux, le conglomérat est appelé brèche."
du Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." (entre -359 et -299 millions d'années) imprégnés par de la pyrite (FeS2), de la pyrrhotite (FeS) et d'autres sulfures d'origine hydrothermale"Du grec húdrios, « d’eau, aqueux » et du latin thermae, « bains publics chauds », emprunté au grec thermos, « chaud », l’hydrothermalisme se définit comme le cycle convectif de l'eau de mer qui pénètre par les fissures du plancher axial d’une dorsale, se réchauffe en lessivant les basaltes, puis remonte chargée de minéraux et d’oxydes métalliques (Fe, Mn, Zn, Cu, Ba, Ca, Si…). Ces derniers précipitent à des températures différentes, en formant des cheminées ou des dômes.". L’oxydation du fer a formé des trainées sur ces roches. (4) (En savoir plus)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 Pierre THOMAS et Damien MOLLEX (2011)
"Farine glaciaire et recul des glaciers, massif des Grandes Rousses (Isère)"

d’après le site PLANET-TERRE (Ressources scientifiques pour l'enseignement des sciences de la Terre) planet-terre.ens-lyon.fr de l'École Normale Supérieure de Lyon
, Copyright ©

  N°4 d’après le site PLANET-TERRE (Ressources scientifiques pour l'enseignement des sciences de la Terre) planet-terre.ens-lyon.fr de l'École Normale Supérieure de Lyon, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 Robert VIVIAN (1997)
"La mesure de l'érosion des glaciers tempérés : Essai de synthèse / Measuring the erosion of temperate glaciers : a synthesis."
In : Revue de géographie alpine, tome 85, n°1, 1997. pp. 9-32;
doi : https://doi.org/10.3406/rga.1997.3897
https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1997_num_85_1_3897

 

  Contexte écologique du lac des Quirlies

      L'espace naturel où se trouve le lac des Quirlies (2 566 m) et son glacier éponyme, se situe sur le versant EST du massif des Grandes Rousses (3 465 m), au fond de la Vallée du Ferrand (carte). Protégé par des crêtes imposantes, ce site est soumis à un climat sévère de type montagnard continental intra-alpin, avec de longs hivers froids et rigoureux et des étés écourtés, relativement sec et chaud. Les saisons intermédiaires sont peu marquées, avec un printemps brutal et bref, et un automne cédant rapidement la place à l'hiver. (1)

      Les habitats de la vallée du Ferrand sont variés. En altitude croissante, ils comprennent :
- des pâturages,
- des prairies subalpines, dont certaines sont encore partiellement fauchées,
- des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." de pente,
- des cariçaies"Formation végétale dominée par les Laîches.", formation végétale dominée par les Laîches,
- des prairies mésohygrophiles"Du grec ancien mésos, « milieu », hugros, « humide » et phílos, « ami », mésohygrophile signifie "qui aime les milieux humides... mais pas tout le temps...!!!". Une plante mésohygrophile a besoin de grandes quantités d'eau pendant une bonne partie de son développement, mais supporte des périodes plus ou moins longues de désengorgement des sols en eau.",
- des fourrés arbustifs de Saules installés sur des replats et les pentes douces parcourues de ruisselets, de sources et de petites résurgences,
- des pelouses alpines rases calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." ou silicicoles"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.",
- des rocailles et des formations pionnières d'éboulis, de moraines"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." et d'escarpements rocheux.

      La flore, d'une grande diversité, traduit celle des milieux naturels présents. Les espèces représentatives sont les suivantes :
- la Campanule du Mont-Cenis (Campanula cenisia L., 1763), dans les éboulis calcaires,
- la Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora), dans les éboulis calcaires,
- l'Arabette bleuâtre (Arabis caerulea), espèce rare des combes à neige,
- le Cirse fausse hélénie ou Cirse à feuilles variables ou Cirse à feuilles differentes (Cirsium heterophyllum), Astéracée des zones humides,
- la Grassette à éperon grêle (Pinguicula leptoceras), dans les zones humides,
- la Swertie vivace (Swertia perennis), Gentianacée des zones humides,
- le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes qui pousse dans les alluvions humides et sur les berges de torrents,
- le Saule faux daphné (Salix daphnoides), dans les zones humides,
- l'Herniaire des Alpes (Herniaria alpina Chaix, 1785), dans les rocailles et rochers d'altitude, sur sol siliceux,
- le Myosotis nain (Eritrichium nanum), dans les rocailles et rochers d'altitude,
- la Potentille des frimas (Potentilla frigida Vill., 1788), dans les rocailles et rochers d'altitude,
- le Genépi jaune (Artemisia mutellina), dans les rocailles et rochers d'altitude.

      Parmi la faune de ce site, se trouvent :
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude,
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme relique de l’époque glaciaire d'origine arctique, qui fréquente les reliefs fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages (où il vient s'alimenter) situés à proximité de falaises (où il niche),
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés.

(En savoir plus)

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Contexte géographique du lac

      Le lac des Quirlies s'est formé entre 1937 et 1947, suite à la fonte rapide de la langue du glacier des Quirlies. Mais il n'a pris une physionomie vraiment lacustre qu'au début des années 1950.
      Entre 1974 et 1981, le lac qui n'avait cessé alors de s'étendre, commence à se réduire suite de l'avancée du glacier.
      Le lac s'étendait sur 8,9 ha en 1981 et son volume était de 1,2 Mm3 en 1984.
      Sa profondeur maximale était de 25,2 m en 1984. (1) (En savoir plus).
      En 2009, la superficie du lac était de 9,7 ha. (2)

  N°1 ÉDOUART Jean-Louis (1986)
Évolution récente d'un lac juxtaglaciaire : le lac des Quirlies (Massif des Grandes Rousses, Romanche, Isère).
In: Revue de géographie alpine. 1986, Tome 74 N°1-2. pp. 93-98.
d'après le site Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales
www.persee.fr,
Copyright ©

  N°2 GARDENT Marie (2014)
« Inventaire et retrait des glaciers dans les Alpes françaises depuis la fin du Petit Âge Glaciaire » ;
Thèse de doctorat de l'Université de Grenoble (Université Grenoble Alpes), Spécialité Géographie <NNT :2014GRENA008> <tel-01062226>
p. 308.

 

 

Photo n°201208007
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction OUEST sur :

- le Râteau des Rousses (2884m) et le Mont Savoyat (3346m), à gauche,                 
- le glacier des Malatres, le Pic Bayle (3465m) et le glacier des Quirlies, au centre.
À noter que certaines roches sont imprégnées de pyrite (FeS2), de pyrrhotite (FeS) :
l'oxydation du fer a formé des trainées sur ces roches. (4) (En savoir plus)

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Photo n°201208010
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-EST sur :

- les Aiguilles d'Arves et l'Aiguille du Goléon (3427m), à gauche,              
- la Meije (3983m), le Râteau (3809m) et le glacier de la Girose, à droite.

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Photo n°201208014
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-OUEST sur :

- le Râteau des Rousses (2884m), 
- le Mont Savoyat (3346m),           
- le glacier des Malatres,               
- le Pic Bayle (3465m),                   
- le glacier des Quirlies.   

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208009
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-EST sur :

- les Aiguilles d'Arves et l'Aiguille du Goléon (3427m), à gauche,              
- la Meije (3983m), le Râteau (3809m) et le glacier de la Girose, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208015
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-OUEST sur :

- le Râteau des Rousses (2884m), 
- le Mont Savoyat (3346m),           
- le glacier des Malatres,               
- le Pic Bayle (3465m),                   
- le glacier des Quirlies.   

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208003
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction EST sur :

- les Aiguilles d'Arves,             
- l'Aiguille du Goléon (3427m).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208013
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-OUEST sur :

- le Râteau des Rousses (2884m),
- le Mont Savoyat (3346m),           
- le glacier des Malatres.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208002
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction EST sur :

- les Aiguilles d'Arves,             
- l'Aiguille du Goléon (3427m).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208008
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m). Vue direction OUEST sur :

- le Râteau des Rousses (2884m), à l'extrême gauche,                                                
- le Mont Savoyat (3346m), à gauche,                                                                           
- le glacier des Malatres, le Pic Bayle (3465m) et le glacier des Quirlies, au centre.

À noter que certaines roches sont imprégnées de pyrite (FeS2), de pyrrhotite (FeS) :
l'oxydation du fer a formé des trainées sur ces roches. (4) (En savoir plus)

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208004
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction EST.

À noter que certaines roches sont imprégnées de pyrite (FeS2), de pyrrhotite (FeS) :
l'oxydation du fer a formé des trainées sur ces roches. (4) (En savoir plus)

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208005
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction NORD-EST.

Photo n°201208012
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- la Roche de la Muzelle (3465m), au centre et au loin,
- le Râteau des Rousses (2884m), à droite.  

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208011
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction SUD-EST sur :

- l'Aiguille du Goléon (3427m), à gauche,                                                      
- la Meije (3983m), le Râteau (3809m) et le glacier de la Girose, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208006
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m). Vue direction NORD-NORD-EST.

À noter que certaines roches sont imprégnées de pyrite (FeS2), de pyrrhotite (FeS) :
l'oxydation du fer a formé des trainées sur ces roches. (4) (En savoir plus)

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208001
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Lac des Quirlies (2566m).
Vue direction EST-SUD-EST sur :

- les Aiguilles d'Arves et l'Aiguille du Goléon (3427m), à gauche,
- la Meije (3983m) et le Râteau (3809m), à droite. 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208016
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Ruisseau émissaire du lac des Quirlies.
Vue sur la Meije (4102m) et le Râteau (3809m).
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208017
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Torrent du Ferrand.
Vue sur :

- la Meije (4102m), le Râteau (3809m), le glacier de la Girose, à gauche,
- la Roche de la Muzelle (3465m), à droite.    

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201208018
Lac des Quirlies (2566m) (Les Grandes Rousses, Isère)
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Sentier du Ferrand au retour du lac des Quirlies (2566m).
Au loin : la Roche de la Muzelle (3465m).
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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