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Aigle royal
(Aquila chrysaetos)

 

 
BIOLOGIE DE L'AIGLE ROYAL

L’Aigle royal se rencontrait jadis, en plaine comme en montagne, mais victime de persécutions, il est devenu presque exclusivement montagnard (4). Un dernier couple aurait été aperçu à FONTAINEBLEAU en 1930 (3).

Aigle royal (Aquila chrysaetos)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Les yeux de l’Aigle occupent un plus grand volume que son cerveau. Ils sont dotés de 3 fois plus de photorécepteurs que ceux de l'Homme, qui n'en comptent "que" 131 millions (1). Son acuité visuelle est quant à elle 3 à 8 fois supérieure à celle de l’Humain selon les auteurs (2) (3).

Contrairement au Chocard à bec jaune, l’Aigle royal est un Oiseau très craintif qui vit en couple.

Super-prédateur, il est au dernier niveau trophique"La chaine alimentaire, c'est-à-dire la circulation de l’énergie des nutriments depuis leur source dans les organismes photosynthétiques (producteurs) jusqu’aux différents types de consommateurs, comprend plusieurs chaînons ou niveaux nommés « niveaux trophiques » (grec « trophê », nourriture).
Au premier niveau, se trouvent les producteurs : végétaux et autres organismes photosynthétiques.
Au second niveau, apparaissent les consommateurs de ces végétaux : herbivores (consommateurs primaires).
Aux troisième, quatrième et cinquième niveaux, se répartissent les carnivores (consommateurs secondaires, tertiaires et quaternaires) qui mangent les herbivores ou d’autres carnivores selon leurs niveaux trophiques.
Ainsi, la plante (1er niveau) est mangée par l’escargot (2ème niveau) qui est mangé par le mulot (3ème niveau) qui est mangé par le serpent (4ème niveau) qui est mangé par le rapace (5ème niveau).
Le niveau trophique de l'Humain, contrairement à ce que l'on pourrait penser, est proche de 2.2, comme le Porc ou l'Anchois."
(grec trophê, nourriture) de la chaîne alimentaire. L’Aigle royal est l’un des rouages important pour l’équilibre naturel du milieu montagnard. Il chasse surtout les animaux jeunes, malades ou blessés, contribuant ainsi à l’amélioration génétique des espèces et limitant de cette façon la propagation des épidémies au sein des populations. Sans lui, des épidémies implacables décimeraient les populations de Chamois (3).

L’hiver il devient opportuniste et volontiers charognard. Il descend alors ponctuellement dans les vallées (2).

Pour en savoir plus, consultez la bibliographie et la webographie qui suivent.

 

BIBLIOGRAPHIE

  N°1 URRY Lisa, CAIN Michael, MINORSKY Peter, WASSERMAN Steven, REECE Jane (2020)
« Biologie de Campbell »
Éditeur : Erpi
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  N°2 DRAGESCO Eric (2003)
« La vie sauvage dans les Alpes »
Éditions Delachaux & Niestlé

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  N°3 FISCHESSER Bernard (2018)
La vie de la montagne
Éditions Delachaux et Niestlé

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  N°4 SCHAUENBERG Paul (1984)
« Faune des montagne »
Éditions Didier Richard (1993)

 

WEBOGRAPHIE

  N°1' Les oiseaux http://www.oiseaux.net

 

 

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