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Lac Achard (1920m)

Chaîne de Belledonne

Isère

 

Latitude  45° 06' 49'' N
Longitude 5° 54' 07'' E
Altitude 1 920 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

RANDONNÉE FAMILIALE COURTE SUR ITINÉRAIRES TRÈS FRÉQUENTÉS

      Le lac Achard (1 920 m) (Belledonne, Isère) se situe dans la Chaîne de Belledonne (carte n°1), au-dessus et à l'EST de Roche Béranger (1 650 m) à Chamrousse (Isère) (carte n°2) et à une quinzaine de kilomètres en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
à l'EST-SUD-EST du centre-ville de Grenoble.

      Le départ de la randonnée peut être le Pont de Bachat Bouloud, au SUD de Roche Béranger, au point noté 1736 sur la carte IGN (carte n°3 et carte n°4) ... où le stationnement est interdit... Il faut donc trouver une place sur l'un des parkings proches du Pont de Bachat Bouloud.

      L'accès routier à Bachat Bouloud (Chamrousse) peut se faire depuis Uriage-les-Bains (accès routier n°1), Grenoble (accès routier n°2), Vizille (accès routier n°3), ou Chambéry (accès routier n°4), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°3 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

 

Contexte géologique du lac

Photo n°201901001
Chaîne de Belledonne (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Chaîne de Belledonne proprement dite.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier sur :

- le Rocher de l'Homme (2755m), sur la gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre,
- la Grande Lance de Domène (2790m), sur la droite,
- le Grand Colon (2394m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." dans la croûte continentale"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte continentale constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les continents. Elle est est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).", et de gabbro"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique." dans la croûte océanique"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte océanique constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les océans. Aussi nommé plancher océanique, elle est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites." dont on trouve les vestiges dans le socle cristallin; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), anciennement nommé "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi la Chaîne de Belledonne (2 978 m) (1) (2) (3) forme l'un des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, les Écrins ou le Mont Blanc. Elle est comprise entre les entailles des vallées de l'Arc (basse Maurienne), au NORD, et de la Romanche, au SUD. Le massif de Belledonne est presque entièrement constitué par des roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
qui se sont formées depuis le Précambrien (inférieur à 541 millions d'années) jusqu'à la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire) (-245 millions d'années). On trouve ainsi des roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", leptynites"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne.
On nomme "gneiss leptyno-amphiboliques" une alternance de lits clairs de leptynites et de lits sombres d’amphibolites : ce sont d’anciens épanchements volcaniques."
, amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
, serpentinites"La serpentine ne constitue pas un minéral unique : c'est un ensemble de minéraux qui ont été regroupés sous ce nom général. Les serpentines résultent de l'hydratation de l'olivine, qui est un des minéraux composant la péridotite. La péridotite est la roche qui constitue la majeure partie du manteau terrestre. Lorsque la péridotite subit un métamorphisme avec hydratation, elle se transforme en une roche métamorphique nommée serpentinite. Les réactions chimiques qui transforment le minéral d'olivine en minéraux de serpentine, et de ce fait la roche de péridotite en roche de serpentinite, portent le nom de serpentinisation. La serpentinisation d'une péridotite donne une serpentinite." océaniques), des roches intrusives ou plutoniques"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granites"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." continentaux, gabbros"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique." océaniques) et des roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." plus ou moins métamorphisées. Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
se sont formées par recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE lors des apparitions récurrentes de montagnes jusqu'à la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont formés quant à eux durant la dernière orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire).(Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque." : entre -400 et -245 millions d'années). Lors de la surrection des Alpes, il y a 40 millions d’années, le "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" a été soulevé à plus de 3 000 m d'altitude. Avec l’érosion, il a perdu sa couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition).". Cependant, les "collines bordières"Entre le Grésivaudan et les crêtes de Belledonne s'étend un ensemble de pentes, essentiellement boisées, où se développe la bordure sédimentaire du massif cristallin."", qui forment les pentes basses du versant NORD-OUEST de la Chaîne de Belledonne (entre la vallée du Grésivaudan, où coule l'Isère, et les crêtes de Belledonne), sont les vestiges témoins de cette couverture de sédiments, qui a ici échappée à l'érosion. Les roches qui la constituent sont essentiellement des calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et des argiles"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." datant d'une période qui s'étend du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire)." (entre -252 et -201 millions d'années) au Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
moyen (Dogger : entre -176 et -162 millions d'années). (1) (2) (3) (Carte géologique de la Chaîne de Belledonne par le Pr GIDON)
 

      Le lac Achard (1 920 m) se trouve dans un environnement de roches très sombres et très basiques (pH"Le potentiel hydrogène, noté pH, mesure l’activité des protons (H+) et des ions oxoniums (H3O+ et apparentés) en solution, sur une échelle logarithmique allant de 1 à 14.
- pH = -log[H+]
- pH < 7 : acide
- pH = 7 : neutre
- pH > 7 : basique (alcalin)
- pH = 4 est 10 fois plus acide que pH = 5
- pH = 9 est 10 fois plus basique (alcalin) que pH = 8"
alcalin). Des serpentinites"La serpentine ne constitue pas un minéral unique: c'est un ensemble de minéraux qui ont été regroupés sous ce nom général. Les serpentines résultent de l'hydratation de l'olivine, qui est un des minéraux composant la péridotite. La péridotite est la roche qui constitue la majeure partie du manteau terrestre. Lorsque la péridotite subit un métamorphisme avec hydratation, elle se transforme en une roche métamorphique nommée serpentinite. Les réactions chimiques qui transforment le minéral d'olivine en minéraux de serpentine, et de ce fait la roche de péridotite en roche de serpentinite, portent le nom de serpentinisation. La serpentinisation d'une péridotite donne une serpentinite." ceinturent le lac. Ces roches sont surmontées d’une bande de gabbros"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique.", elle-même surmontée d’amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
(4). Cette succession d’ophiolites"Du grec ophis, serpent : associations de roches [essentiellement gabbro, serpentinite, basalte] ayant la texture d'écailles de serpent.", qualifiée de "complexe ophiolitique de Chamrousse" (2), témoigne de la présence d’un fond océanique ancien (Fig. 1). Cette croûte océanique"La croûte océanique est composée de basaltes, de gabbros et parfois de serpentinites. Plus lourde que la croûte continentale, sa densité est comprise entre 2,9 et 3. Son épaisseur varie entre 1 et 10 km." est bien antérieure à "l’océan alpin" (aussi nommé Téthys ligure ou océan liguro-piémontais"Un océan profond de plus de plus de 3 000m, il y a 150 millions d'années.") de l’Ère Secondaire (Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), ancienne "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures".") (Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque ou Ère Secondaire qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
inférieur - Crétacé"Du latin « cretaceus », « qui contient de la craie », le Crétacé est ainsi nommé en se référant aux vastes dépôts crayeux marins datant de cette époque et que l’on retrouve en grande quantité en Europe, notamment dans le Nord de la France. Le Crétacé (entre -145 et -66 Ma) est la dernière Période du Mésozoïque ou Ère secondaire." inferieur : entre -201 et -66 millions d’années). La croûte océanique, mise en évidence au lac Achard date de la limite Cambrien"Le Cambrien (entre −541 et −485 Ma) est la première Période du Paléozoïque (Ère Primaire). Son nom vient de "Cambria" (Cambrie en français), qui est le nom latin du Pays de Galles où de nombreux terrains de cette Période sont présents. Le Cambrien est marqué par l’"explosion" de la diversification des Phylums (Embranchements), particulièrement chez les Animaux, les Végétaux et les Bactéries." - Ordovicien"L’Ordovicien (entre - 485 et - 443 Ma) est la seconde Période du Paléozoïque (Ère Primaire). Son nom vient de Ordovices, peuple celte du Pays de Galles, lieu où des fossiles ont permis de caractériser cette période. L’Ordovicien est marqué par une grande biodiversification des Ordres, des Familles, des Genres et des Espèces du Vivant." (2), il y a environ 500 millions d’années, soit un demi milliard d'années !


Fig. 1
Représentation schématique des différences entre les croûtes océanique et continentale

 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

Photo n°201812002
Vue panoramique du versant Nord-Ouest de la Chaîne de Belledonne (2977m) (Belledonne, Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Panorama: versant Nord-Ouest de la Chaîne de Belledonne, vu depuis les pentes du Habert de Chamechaude (Chartreuse, Isère), vers 1720m d'altitude.

       La Chaîne de Belledonne, qui s'étire sur une longueur de près de 80 km, est un massif cristallin des Alpes externes, comme le Mercantour, les Écrins ou le Mont Blanc. La ligne de crête, qui oscille entre 2 300 m et 3 000 m d'altitude, domine la vallée du Grésivaudan, sur son versant NORD-OUEST. Cette chaîne de montagnes reçoit moins de précipitations que les autres secteurs montagneux environnants, ce qui contribue à la grande diversité de ses milieux naturels : pinèdes, pierriers, landes, alpages, zones humides, tourbières et lacs. L'étage subalpin est principalement occupé par des landes à Pin cembro (Arolle) (Pinus cembra) ou à Pin à crochets (Pinus uncinata), que surmonte la pelouse alpine silicicole"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.". Toutefois, ces nombreuses forêts sont réparties de manières irrégulières.

       Le secteur du lac Achard (1 920 m) (carte) renferme des espèces singulières.

       Parmi les espèces végétales des parois et fissures rocheuses, se trouve :
- la Cardamine de Plumier (Cardamine plumieri Vill., 1779), petite Crucifère à petits pétales blancs, jaunes à la base, qui pousse dans les éboulis siliceux et les rochers. Elle est PRÉSENTE EN FRANCE UNIQUEMENT DANS LA CHAÎNE DE BELLEDONNE.

       Parmi les espèces végétales des landes et des pelouses sommitales, se trouve :
- la Saussurée discolore (Saussurea discolor (Willd.) DC., 1810), Astéracée très rare en France qu'on retrouve également dans le massif du Taillefer et vers la Salette dans le département de l'Isère. Elle se maintient relativement bien dans la Chaîne de Belledonne.

       La richesse des tourbières montagnardes dans le secteur du lac Achard permet d'accueillir :
- le Lycopode des Alpes (Diphasiastrum alpinum),
- la Linaigrette engainante (Eriophorum vaginatum L., 1753),
- la Laîche des bourbiers (Carex limosa),
- la Grassette à éperon étroit (Pinguicula leptoceras), plante carnivore, qui piège ses proies sur ses feuilles gluantes et les digère ensuite par libération de sucs digestifs.

       Se rencontrent aussi :
- la Woodsia des Alpes (Woodsia alpina (Bolton) Gray, 1821), petite Fougère qui pousse dans les anfractuosités des rochers acides,
- la Clématite des Alpes (Clematis alpina), liane de montagne,
- l'Androsace de Vandelli (Androsace alpina),
- l'Ail victorial (Allium victorialis).

       Parmi les Oiseaux, se rencontrent :
- le Cassenoix moucheté (Nucifraga caryocatactes), Corvidé des forêts de résineux,
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), Fringillidé des forêts d'altitude,
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme des landes, emblématique des Alpes.

       Deux Amphibiens profitent des zones en eau libre et des tourbières pour vivre et se reproduire :
- la Grenouille rousse (Rana temporaria), essentiellement nocturne et très active par temps de pluie, dont les adultes se regroupent dans des mares pour procréer, puis regagnent les bois environnants pour poursuivre leur vie et hiverner,
- le Triton alpestre (Ichthyosaura alpestris), le plus bigarré de nos Tritons, dont le mâle en livrée nuptiale porte une crête à bord droit festonnée de points noirs. Ce Triton hiverne enfoui dans la terre ou sous des pierres.

      Les tourbières sont aussi le lieu de vie de deux Libellules :
- la Cordulie métallique (Somatochlora metallica),
- le Leste dryade (Lestes dryas), caractéristique des marais temporaires. (En savoir plus)

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

Photo n°201901006
Chaîne de Belledonne (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Chaîne de Belledonne proprement dite, avec le Taillefer (2857m), à droite.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier sur :

- le Pas de la Coche (1989m), à l'extrême gauche,
- le Rocher de l'Homme (2755m), sur la gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre gauche,
- la Grande Lance de Domène (2790m), au centre,
- le Grand Colon (2394m), au centre droit,
- la Croix de Chamrousse (2253m), à droite,
- le Taillefer (2857m), à l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

 

Photo n°202206001
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m).
Vue direction SUD-OUEST sur :

- le massif du Taillefer (2857m), à l'extrême gauche au loin,
- le Tabor (2389m), au centre gauche au loin,
- au premier plan : Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206003
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m) parmi les Rhododendrons ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) et les Pins à crochets (Pinus uncinata).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur le Tabor (2389m), à gauche au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206002
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m).
Vue direction SUD sur le massif du Taillefer (2857m), au centre gauche au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206004
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m) dans une pinède de Pins à crochets (Pinus uncinata).
Vue direction SUD-SUD-OUEST.

Photo n°202206005
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m) dans une pinède de Pins à crochets (Pinus uncinata).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le Tabor (2389m), à l'extrême gauche au loin,
- le Grand Serre (2141m), au centre au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206009
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m) dans une pinède de Pins à crochets (Pinus uncinata).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le massif du Taillefer (2857m), à l'extrême gauche au loin,
- le Tabor (2389m), au centre gauche au loin,
- le Grand Serre (2141m), sur la droite au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206006
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m) dans une pinède de Pins à crochets (Pinus uncinata).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le massif du Taillefer (2857m), à l'extrême gauche au loin,
- le Tabor (2389m), au centre au loin,
- le Grand Serre (2141m), sur la droite au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206013
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m) dans une pinède de Pin à crochets (Pinus uncinata).
Vue direction NORD-EST avec du Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum).

Photo n°202206012
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Achard (1917m).
Vue direction NORD-NORD-OUEST sur la Croix de Chamrousse (2253m).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206010
Petit lac (2052m) au NORD-NORD-EST du lac Achard (45°7'11''N, 5°54'23''E) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Petit lac (2052m) au NORD-NORD-EST du lac Achard (45° 7' 11'' N, 5° 54' 23'' E).
Vue direction NORD-EST sur la Botte (2248m).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206008
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Petit lac (2052m) au NORD-NORD-EST du lac Achard (45° 7' 11'' N, 5° 54' 23'' E).
Vue direction SUD sur :

- le Taillefer (2857m), sur la gauche au loin,
- le Trèfle d'eau (Menyanthes trifoliata), au premier plan.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206007
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Petit lac (2052m) au NORD-NORD-EST du lac Achard (45° 7' 11'' N, 5° 54' 23'' E).
Vue direction SUD-OUEST sur le point 2098m, au centre.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202206011
Lac Achard (1920m) (Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du col de l'Infernet (1970m) (45° 7' 5'' N, 5° 54' 33'' E) au NORD-EST du lac Achard.
Vue direction EST sur :

- le massif des Grandes Rousses, au centre au loin,
- le massif du Taillefer, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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