Retour au sommaire Localisation Itinéraires Géologie Écologie Photographies
Partagez sur Twitter Partagez sur Facebook Partagez par email

 

Lac Lovitel (1420m)

Oisans Rousses

Isère

 

Latitude  45° 02' 33'' N
Longitude 6° 10' 36'' E
Altitude 1 420 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

RANDONNÉE SUR SENTIER BALISÉ EN PARTIE SUR BALCON

      Le lac Lovitel (1 420 m) (Oisans, Écrins, Isère) se situe en rive droite de la Romanche, à proximité du barrage du Chambon (1 044 m) entre Le Bourg-d'Oisans (720 m) (Isère) et La Grave (1 500 m) (Hautes-Alpes) (carte n°1).

      L'accès routier le plus simple emprunte la D 1091 jusqu'au Barrage du Chambon (1 044 m), puis le Grand Tunnel du Chambon (si on vient de l'OUEST). Le Parking du Pariset, au bord du lac de retenue du Chambon, permet de garer son véhicule et marque le départ de la randonnée (1 067 m). (carte n°2)

      L'accès en voiture jusqu'au Parking du Pariset peut se faire depuis Le Freney-d'Oisans (927 m) (accès routier n°1), les Deux-Alpes (1 650 m) (accès routier n°2), Le Bourg d'Oisans (720 m) (accès routier n°3), La Grave (accès routier n°4), ou Grenoble (accès routier n°5), par exemple.
 

 

 

Contexte géologique du lac

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une stucture organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micashistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micashistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010.
Les minéraux, nouvellement formés, s’orientent en fonction des contraintes imposées par la température et la pression élevées, ce qui confère à la roche une disposition en feuillets juxtaposés caractéristiques.
Les roches métamorphiques présentent ainsi une texture orientée dans le sens du feuilletage due à la recristallisation (apparition de minéraux nouveaux dits minéraux de métamorphisme). Cette texture orientée n'existe pas dans les roches plutoniques."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)."; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues, et constituées de minéraux non orientés (différence fondamentale avec les roches métamorphiques)." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), ancienne "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)

      Le massif des Grandes Rousses (3 465 m), qui forme un chaînon cristallin orienté NORD-SUD, est le prolongement septentrional du massif des Écrins - Pelvoux (4 102 m). Il s’agit d’un bloc basculé, qui a ainsi été découpé lors de l'extension de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micashistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
continentale au Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque ou Ère Secondaire qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
(entre -201 et -145 millions d'années). (2) (En savoir plus).

      C'est entre le bloc basculé des Grandes Rousses et le bloc basculé d'Emparis, en rive droite de la vallée de la Romanche, que prend place le lac Lovitel (1 420 m). Ce lac se situe ainsi dans un environnement de roches calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." du Lias"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque ou Ère Secondaire qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
inférieur (entre -183 et -174 Ma), qui forme un lambeau de couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments (non métamorphisés, par définition).". Au-dessous se trouvent des gneiss"Le nom de cette roche provient du langage des mineurs de l’Erzgebirge en Allemagne : le terme « gneiss » provient de l’allemand « gneis, gneisig », « dur, ferme ». De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." clairs du socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
. Ces roches siliceuses dures, difficilement travaillées par l'érosion, constituent l'essentiel du substrat du site. (2) (3) (4)

Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
d'après Géoportail
Le lac Lovitel (1 420 m) se situe sur un épaulement glaciaire, au dessus d'imposants abrupts.
Vue direction OUEST.

      Plus haut, le replat des Clots forme un bel épaulement glaciaire"Un épaulement glaciaire est un replat perpendiculaire à une vallée glaciaire qui a été modelé par le passage d'un glacier. En général, deux épaulements se font face.Les épaulements glaciaires font partie des sites témoins permettant de déduire l'altitude du glacier au pléniglaciaire. (Wikipédia)" (7) où le socle de gneiss a été mis à nu par un glacier du Quaternaire"Depuis 2009, le Quaternaire n’est plus une ère : il est devenu une période du Cénozoïque.". (3)

      Au dessus des Clots, à 1 750 m d’altitude, la tourbière et la "fontaine pétrifiante" de la Pisse offrent un promontoire et couvrent une superficie voisine de 2 ha. La cascade est une résurgence. Elle est protégée par un arrêté préfectoral de protection du biotope depuis 2012.
      Depuis 190 millions d’années, une faille sépare deux types de roches aux caractéristiques physiques très différentes. Une couche de roches sédimentaires"Les roches sédimentaires proviennent de l'accumulation de sédiments qui se déposent le plus souvent en couches ou lits superposés, appelés strates.", perméables et riches en calcaire soluble dans l'eau recouvre le socle hercynien"Hercynien composé de roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
imperméables. L'eau récoltée sur le Plateau d'Emparis s'infiltre et se charge en bicarbonate de calcium dans la couche de roches sédimentaires. Au contact du socle hercynien, imperméable, le réseau d'eau se rassemble et suit le plan d'une faille pour surgir en cascade. Lorsque l’eau réapparait à l’air libre, les carbonates dissous précipitent en formant une roche sédimentaire tendre. C’est du tuf"Du latin tofus « pierre poreuse et friable », le tuf est une roche poreuse, légère, souvent friable, formée de dépôts dont l'origine est soit volcanique, soit calcaire." calcaire ou travertin qui s’accumule depuis des millénaires.

      Les réactions chimiques sont les suivantes :

      L'eau qui s'enfonce sous terre se charge en CO2 et en Ca2+, selon :
      2 H2O + 2 CO2 + Ca2+ → Ca2+ + 2 H+ + 2 HCO3- 
                                     lié         libre              Bicarbonate

      On remarque au passage que la solubilisation du CO2 confère un caractère légèrement acide à la solution aqueuse... toutefois tamponnée par les ions bicarbonates.

      De retour à la surface, l'eau perd son CO2 (dégazage), ce qui entraine la précipitation de carbonate de calcium, selon :
      Ca2+ + 2 HCO3- →  CO2 + Ca2+CO32- + H2O
      libre  Bicarbonate             Carbonate de
                                                      calcium

      Souvent, le tuf emprisonne des débris végétaux. Quand le support végétal meurt et disparait, il laisse des emplacements vides, responsables de tubes creux et d'alvéoles, d'où l’aspect caverneux de la roche. Dans le passé, le tuf a été utilisé comme pierre de construction dans les villages des alentours.


  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°7 Claude BEAUDEVIN, LA GÉOMORPHOLOGIE GLACIAIRE www.geoglaciaire.net Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Situé dans la partie SUD-EST du département de l'Isère et haut dessus et en rive droite de la vallée de la Haute Romanche, le secteur qui héberge le lac Lovitel (1 420 m) s'insère profondément à l'intérieur du massif alpin, dans une ambiance fortement minérale de haute montagne glaciaire et rocheuse (carte). Cet espace naturel est soumis à un climat sévère de type montagnard continental intra-alpin, avec de longs hivers froids et rigoureux et des étés écourtés, relativement sec et chaud. Les saisons intermédiaires sont peu marquées, avec un printemps brutal et bref, et un automne cédant rapidement la place à l'hiver. (1) 

      Sur ce versant adret, en rive droite de la Romanche, les végétaux se répartissent dans : (1)
- des landes sèches, embuissonnées notamment de Genévrier sabine (Juniperus sabina) et de Genévrier commun (Juniperus communis),
- des prairies sèches"Une prairie sèche est une prairie non-inondable.", contenant entres autres le Genévrier sabine (Juniperus sabina),
- des pelouses steppiques subcontinentales sèches, milieux remarquables, avec des associations à Armoise blanche (Artemisia herba-alba), à Lavande à feuilles étroites (Lavandula angustifolia) et Fétuque marginée (Festuca marginata (Hack.) K.Richt.), dont la présence s'explique ici par la rigueur du climat intra-alpin aux étés particulièrement secs,
- des pelouses pionnières sur rocailles et des associations d'éboulis et d'escarpements rocheux siliceux, contenant entres autres la Fétuque bigarrée (Festuca varia),
- des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." de pente (marais tout ou partie alimentés par la nappe phréatique), comme le lac Lovitel (1 420 m) (localisation).

      La flore de ce versant SUD est représentée par : (1)
- l'Astragale faux sainfoin (Astragalus onobrychis),
- l'Échinops à tête ronde (Echinops sphaerocephalus),
- l'Odontite lancéolée ou Euphraise lancéolée (Odontites luteus subsp. lanceolatus),
- la Stipe chevelue (Hesperostipa comata),
- le Silène arméria (Silene armeria L., 1753),
- la Gagée jaune (Gagea lutea),
- l'Ophioglosse des marais (Ophioglossum vulgatum),
- la Raiponce de Charmeil (Phyteuma charmelii).

      La faune du versant adret est représentée par : (1)
- plusieurs espèces d'oiseaux adaptés aux milieux rocheux et aux pentes sèches et ensoleillées :
   - la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca),
   - le Merle de roche (Monticola saxatilis),
   - le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax),
   - le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus).

      Situé à 1 420 m d’altitude, le lac Lovitel est un lac temporaire. Rempli d’eau au printemps, il s’assèche progressivement au cours de l'été. Les plantes et les animaux sont donc adaptés à ces conditions. On trouve notamment :
- plusieurs espèces de Potamot, plantes à fleurs aquatiques hydrophytes de la famille des Potamogetonaceae (lorsque l’eau est présente),
- des Carex ou Laîches (Famille des Cyperaceae), des Salicaires (Famille des Lythraceae) et des Lysimaques (Famille des Primulaceae) (lorsque le niveau de l’eau baisse).
Les tissus de ses plantes sont remplis d’air, ce qui leur permet de maintenir leurs feuilles et leurs tiges en suspension dans l’eau.

      Le petit lac Lovitel est un site de prédilection pour plusieurs espèces de Batraciens ou Amphibiens : le Crapaud commun (Bufo bufo), la Grenouille rousse (Rana temporaria) et surtout le Crapaud alyte ou accoucheur (Alytes obstetricans), pour lequel il s'agit d'une localité particulièrement remarquable compte tenu de son altitude élevée. Chez les animaux de ce lac-tourbière se trouvent également la Couleuvre à collier (Natrix natrix) ainsi que plusieurs espèces de Libellules.

(En savoir plus)

      Inventaire de la faune et de la flore : INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202506012
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m) empli de Carex.
Vue direction NORD-OUEST.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506013
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m) empli de Carex.
Vue direction OUEST sur la Pyramide du Taillefer (2839m), au centre au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506023
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m) empli de Carex.
Vue direction OUEST-SUD-OUEST sur un petit bout de la Meije (3984), à l’extrême droite au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506014
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m) empli de Carex.
Vue direction NORD-OUEST.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506015
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m) empli de Carex.
Vue direction NORD-OUEST.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506025
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m).
Vue direction SUD-SUD-EST.

Photo n°202506024
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lovitel (1420m) empli de Carex.
Vue direction SUD sur la Sure (2451m), au centre au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506016
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Refuge des Clots (1540m).
Vue direction SUD-OUEST sur la Grande Aiguille (2181m), au centre au loin.

      Le replat des Clots forme un bel épaulement glaciaire où le socle de gneiss a été mis à nu par un glacier du Quaternaire.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202506022
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fontaine pétrifiante de la Pisse (1799m).

      Au dessus des Clots, à 1 750 m d’altitude, la tourbière et la "fontaine pétrifiante" de la Pisse offrent un promontoire et couvrent une superficie voisine de 2 ha. La cascade est une résurgence. Elle est protégée par un arrêté préfectoral de protection du biotope depuis 2012.

Photo n°202506020
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fontaine pétrifiante de la Pisse (1799m).

      Depuis 190 millions d’années, une faille sépare deux types de roches aux caractéristiques physiques très différentes. Une couche de roches sédimentaires, perméables et riches en calcaire soluble dans l'eau recouvre le socle hercynien composé de roches cristallines imperméables. L'eau récoltée sur le Plateau d'Emparis s'infiltre et se charge en bicarbonate de calcium dans la couche de roches sédimentaires. Au contact du socle hercynien, imperméable, le réseau d'eau se rassemble et suit le plan d'une faille pour surgir en cascade. Lorsque l’eau réapparait à l’air libre, les carbonates dissous précipitent en formant une roche sédimentaire tendre. C’est du tuf calcaire ou travertin qui s’accumule depuis des millénaires.

Photo n°202506021
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fontaine pétrifiante de la Pisse (1799m).

Photo n°202506018
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fontaine pétrifiante de la Pisse (1799m).

Photo n°202506019
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fontaine pétrifiante de la Pisse (1799m).

Photo n°202506017
Lac Lovitel (1420m) (Oisans, Rousses, Mizoën, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fontaine pétrifiante de la Pisse (1799m).
Vue sur les Côtes Rantes.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

Haut de page Retour au sommaire Autres lacs des Écrins 38 Autres lacs de l'Isère