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Lac Lérié (2375m)

Plateau d'Emparis

Grandes Rousses

Hautes-Alpes

Latitude  45° 02' 52'' N
Longitude 6° 14' 03'' E
Altitude 2 375 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

ITINÉRAIRE SOUVENT NON-BALISÉ, À ÉVITER PAR TEMPS DE BROUILLARD

      Le lac Lérié (2 375 m) se situe sur le Plateau d'Emparis, sur la rive droite de la Vallée de la Romanche, dans le massif des Grandes Rousses, entre le barrage du Chambon (1 044 m) et La Grave (1 500 m) (Hautes-Alpes) (carte n°1). Le départ de la randonnée peut se faire depuis au moins trois endroits, où l'accès routier est possible :

N°1 Départ : parking de Besse-en-Oisans (1 560 m) (sortie du village) (carte n°2) (Randonnée N°1)
On accède en voiture au parking de Besse-en-Oisans en empruntant la D 25 qui débute au niveau du barrage du Chambon et passe par Mizoën. Le parking se trouve à la sortie du village de Besse (1 560 m). L'accès peut se faire depuis le barrage du Chambon (accès routier n°0), les Deux-Alpes (1 650 m) (accès routier n°1), Le Bourg d'Oisans (720 m) (accès routier n°2), La Grave (accès routier n°3), Grenoble (accès routier n°4) ou Briançon (accès routier n°5), par exemple.

- N°2 Départ : parking Rift Tort (2 190 m) au-dessus de Besse (carte n°3) (Randonnée N°2)
Idem que N°1 pour l'accès routier. Après Besse suivre la piste carrossable jusqu'au parking Rift Tort (2 190 m).

- N°3 N°4 Départ : grand parking du Chazelet (1 812 m) (carte n°4) (Randonnée N°3 N°4)
On accède en voiture au grand parking du Chazelet (1 812 m) en empruntant la petite route qui débute à la Grave et passe par le Chazelet (1 800 m). Le parking se trouve un kilomètre après le village. L'accès peut se faire depuis La Grave (accès routier n°6), le col du Lautaret (2 058 m) (accès routier n°7), Le Bourg d'Oisans (accès routier n°8), Briançon (accès routier n°9) ou Grenoble (accès routier n°10), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°3 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°4 d’après le site perso www.oduch.fr de Christine et Olivier DUCHEMIN, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Perché au-dessus de la profonde entaille de la vallée de la Romanche qui borde sa partie SUD, le plateau d'Emparis est à la fois un bloc basculé ou hémigraben, un relief conforme"Le relief conforme, aussi appelé « relief jurassien », est une forme de relief de plissement où les parties hautes correspondent à des anticlinaux, tandis que les dépressions correspondent à des synclinaux. Ce type de relief se retrouve dans des régions où l'érosion a été modérée." ou « relief jurassien » et une ancienne pénéplaine"Du latin « paene », presque, et de l'anglais « plain », plaine, une pénéplaine est "presque une plaine". Il s'agit d'une vaste surface à peu près aplanie par l'érosion, et non comblée par des sédiments comme le sont les plaines alluviales.
Dans les Alpes, de telles pénéplaines se sont formées à la fin du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire, lorsque l'ancienne chaîne de montagne hercynienne arrivait au terme de son érosion."
. Il offre aussi un extraordinaire panorama sur le massif de la Meije et ses typiques glaciers suspendus.

      Au SUD du plateau d'Emparis, le glacier de la Girose et le glacier du Mont de Lans donnent un bel exemple de glaciers suspendus (Voir ici).
      Généralement retenus par un verrou qui surplombe des pentes rocheuses escarpées, les glaciers suspendus, dans les Alpes, ne possèdent pas de zone de fusion. L’ablation se fait par vêlage"Le vêlage est la perte de fragments par un glacier, sous forme d'icebergs qui se retrouvent dans une étendue d'eau (mer, lac proglaciaire, etc...)." de séracs"Du latin populaire « seraceum », « sérums », « petit-lait », le sérac est un fromage blanc fabriqué à partir de petit-lait (lactosérum). Par leur ressemblance à ce fromage, les blocs de glace provenant d’un glacier portent eux aussi ce nom." . Ce sont des glaciers de base froide : la température de la base du glacier est inférieure au point de fusion. Leur écoulement se fait uniquement par déformation, de quelques mètres à quelques dizaines de mètres par an. Ils ne possèdent que peu de crevasses. Si leur base venait à atteindre le point de fusion, ces glaciers suspendus s’écouleraient comme des glaciers de vallée ... jusqu’à disparaître. (En savoir plus)
      Comment ces glaciers vont-ils évoluer, d'ici quelques années, avec le réchauffement climatique ?

      Comme le massif des Grandes Rousses, tout proche, le plateau d'Emparis est la partie sommitale d'un bloc basculé ou hémigraben (Fig. 2), constituée de socle cristallin"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin")." de gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", qui s'est formé au début du Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
(-200 millions d'années), lorsque la croûte continentale"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre continentale constitue l'enveloppe externe de la Terre au niveau des continents. Elle est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites)." subît une extension tout en s'enfonçant (2). Ce phénomène d'"étirement-amincissement", appelé subsidence"La subsidence (latin subsidere, s'enfoncer) est l'abaissement de la croûte terrestre résultant d'un étirement-amincissement de cette dernière. Elle entraîne un dépôt progressif de sédiments sous une profondeur d'eau constante.", conduisit à la formation d'un rift"Un rift (anglais rift, « crevasse ») se compose d’un fossé d’effondrement allongé (graben, en allemand), bordé par deux « épaules ». Ses dimensions atteignent quelques dizaines de kilomètres de large pour plusieurs centaines de kilomètres de long. C’est un lieu d’amincissement crustal (croûte) et de subsidence. Comme la lithosphère s'amincit, le rifting peut être le stade initial qui conduira à la rupture lithosphérique, puis à la formation d'une dorsale et à la naissance d'un océan. Les deux moitiés du rift deviendront alors les deux marges continentales du nouvel océan.
Souvent les rifts se disposent en bordure ou à l’aplomb de points chauds (Afars, Islande). La subsidence initiale est souvent très importante. Pour l’exemple, le lac Baïkal, en Sibérie, contient en plus de la couche d’eau de 1 800 m, une couche de sédiments d’une épaisseur de plusieurs kilomètres. Au niveau d’un rift, qui est une zone d’accrétion le gradient géothermique peut atteindre 50°C/km (5°C/100m)."
(anglais rift, crevasse), prélude à la naissance d'un océan. Durant cette phase d'étirement de la lithosphère"La lithosphère (du grec lithos, pierre et sphaera, sphère) désigne l'enveloppe rigide et externe de la Terre. Avec une épaisseur de 100 km, elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur. Elle se subdivise en plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres. La lithosphère, rigide, repose directement sur l'asthénosphère, solide mais ductile.", des failles se créèrent, des effondrements produisirent des fossés (graben"De l'allemand Graben, « fossé », un graben est un fossé d'effondrement, bordé de 2 failles normales.
Il est apparu au tout début du Jurassique (-200 millions d'années), lorsque la croûte terrestre continentale a subi une extension tout en s'enfonçant."
) (Fig. 1), des blocs basculèrent... C'est dans ce contexte que se forma le bloc basculé qui devint le plateau d'Emparis (Fig. 2).

Graben ou fossé d'effondrement.
Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fig. 1
Graben ou fossé d'effondrement.

De l'allemand Graben, « fossé », un graben est un fossé d'effondrement, bordé de deux failles normales. Il est apparu au tout début du Jurassique (-200 millions d'années), lorsque la croûte terrestre continentale a subi une extension tout en s'enfonçant.

Hémigraben ou bloc basculé.
Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Fig. 2
Hémigraben ou bloc basculé.

Un bloc basculé ou hémigraben est un morceau de croûte continentale qui a "basculé" entre deux failles normales, concaves en profondeur (en forme de pelle à maçon) : ce sont des failles listriques"Une faille listrique (du grec listron, « cuiller ») est une faille normale, concave en profondeur (en forme de pelle à maçon). Un bloc basculé est compris entre deux failles listriques." (du grec listron, « cuiller »).

      Le plateau d'Emparis est aussi un bel exemple, d'après le Professeur Maurice GIDON (2), de "relief conforme"Le relief conforme, aussi appelé « relief jurassien », est une forme de relief de plissement où les parties hautes correspondent à des anticlinaux, tandis que les dépressions correspondent à des synclinaux. Ce type de relief se retrouve dans des régions où l'érosion a été modérée."", aussi appelé « relief jurassien », où les parties hautes correspondent à des anticlinaux"Du grec antí « contre », « opposé », et klinein « incliner », « pencher », un anticlinal est un pli où les couches géologiques pendent de chaque côté EN S'ÉLOIGNANT de la partie médiane. Il s'agit d'un pli convexe, en forme de dôme.", tandis que les dépressions sont des synclinaux"Du grec sun « avec » et klinein « incliner », « pencher », un synclinal est un pli où les couches géologiques pendent de chaque côté VERS la partie médiane. Il s'agit d'un pli concave, en forme de cuvette.". (Contrairement au relief subalpin [exemple de Chamechaude en Chartreuse].)

      Le plateau d'Emparis est en outre une ancienne pénéplaine"Du latin « paene », presque, et de l'anglais « plain », plaine, une pénéplaine est "presque une plaine". Il s'agit d'une vaste surface à peu près aplanie par l'érosion, et non comblée par des sédiments comme le sont les plaines alluviales.
Dans les Alpes, de telles pénéplaines se sont formées à la fin du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire, lorsque l'ancienne chaîne de montagne hercynienne arrivait au terme de son érosion."
(aplanie par l'érosion et non par un comblement sédimentaire comme le sont les plaines alluviales), qui date de la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire) (antérieur à -252 millions d’années) (En savoir plus). (2)

      De part sa constitution éclectique, le plateau d'Emparis offre de plus une association de terrains siliceux (gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." et amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu », « incertain », à cause de sa ressemblance avec d'autres minéraux que l'amphibole, une amphibolite est une roche métamorphique riche en amphibole, minéral vert sombre, qui, dans les Alpes, semble provenir d'anciennes roches ou cendres volcaniques."), de terrains calcaires"Du latin « calcarius », calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et marno"La marne est une roche sédimentaire, mélange de calcite (CaCO3) et d'argile dans des proportions à peu près équivalentes."-calcaires"Du latin « calcarius », calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." (schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." du Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
inférieur ou Lias [entre -201 et -174 millions d'années], calcaires"Du latin « calcarius », calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." du Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
moyen [ou Dogger"Le Dogger (de « dog », chien, terme de carrier anglais désignant des concrétions gréseuses du Yorkshire, 1854), aussi connu sous le nom de Jurassique moyen, est une époque de la période géologique du Jurassique. Cette époque s'étend de -176 à -161 Ma." [entre -175 et -161 millions d'années], dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque ou Ère secondaire." [entre −252 et −201 millions d'années]) et de formations récentes (dépôts glaciaires würmiens"Pour la partie alpine et aux alentours du 45ème parallèle, la dernière glaciation (Würm) débute voici 70 000 ans et s’achève il y a 20 000 ans." et éboulis). Cette diversité de substrats compose une géomorphologie très contrastée où se remarquent diverses formes d'érosion et de modelés (reliefs glaciaires, pentes douces et mamelonnées, roches fragmentées par l'action du gel et du dégel (gélifraction"La gélifraction (du latin gelu, « gelée, glace, grand froid » et fractio, « action de briser ») ou gélivation (du latin gelare, « geler ») ou cryoclastie (du grec kruos, « froid », et klasis, « briser, rompre ») est un processus géomorphologique d'altération des roches, provoqué par les cycles de gel et de dégel de l'eau. D’où l’expression « geler à pierre fendre ».
La glace occupe un volume de 9% supérieur à celui de l’eau liquide. À volume constant, la pression engendrée par cette dilatation de la glace dans ce qui la contient (roche, tuyau, bouteille,...) est énorme : elle atteint 220 GPa (soit 2 200 bars, soit 2,2 tonnes/cm2) !"
ou gélivation"La gélifraction (du latin gelu, « gelée, glace, grand froid » et fractio, « action de briser ») ou gélivation (du latin gelare, « geler ») ou cryoclastie (du grec kruos, « froid », et klasis, « briser, rompre ») est un processus géomorphologique d'altération des roches, provoqué par les cycles de gel et de dégel de l'eau. D’où l’expression « geler à pierre fendre ».
La glace occupe un volume de 9% supérieur à celui de l’eau liquide. À volume constant, la pression engendrée par cette dilatation de la glace dans ce qui la contient (roche, tuyau, bouteille,...) est énorme : elle atteint 220 GPa (soit 2 200 bars, soit 2,2 tonnes/cm2) !"
ou cryoclastie"La gélifraction (du latin gelu, « gelée, glace, grand froid » et fractio, « action de briser ») ou gélivation (du latin gelare, « geler ») ou cryoclastie (du grec kruos, « froid », et klasis, « briser, rompre ») est un processus géomorphologique d'altération des roches, provoqué par les cycles de gel et de dégel de l'eau. D’où l’expression « geler à pierre fendre ».
La glace occupe un volume de 9% supérieur à celui de l’eau liquide. À volume constant, la pression engendrée par cette dilatation de la glace dans ce qui la contient (roche, tuyau, bouteille,...) est énorme : elle atteint 220 GPa (soit 2 200 bars, soit 2,2 tonnes/cm2) !"
ou "geler à pierre fendre", sols polaires polygonaux"Des formes géométriques se dessinent sur la couche superficielle des sols plats soumis à des alternances de gel et de dégel : ces sols deviennent structurés." et thufurs"De l’islandais, thufur, un thufur est une butte gazonnée, de la dimension d'une taupinière, formée par l'alternance du gel et du dégel dans certaines zones géographiques (montagnes, hautes latitudes)." (Voir des thufurs ici) …). (
3)

      Le lac Noir (2 435 m) et le lac Lérié (2 375 m), devant le chaînon de la Meije, se trouvent au SUD du plateau d'Emparis, juste au-dessus des falaises de gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." qui surplombent la Romanche (2). Les lacs sont installés sur des sédiments triasiques qui forment des couches successives au-dessus du socle cristallin"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin")." de gneiss. La première couche est formée de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." à patine brune du Trias, dont l'épaisseur peut atteindre 20 à 30 m à certains endroits (1). Ces grès résultent du remaniement du sable qui recouvrait la pénéplaine post-hercynienne"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque." (1). Puis vient la couche de dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …". D'après Jacques DEBELMAS et coll. (1), l’épaisseur exceptionnelle de ces sédiments, montre qu’au Trias, la zone où se trouvent les lacs, était un creux, une sorte de "piège à sédiments".

      Le lac Lérié (2 375 m) est retenu par un petit verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." de gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." biotitique"La biotite est un minéral du groupe des silicates et de la famille des micas.". Sur la rive NORD-OUEST, on observe des bancs de dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire)." (entre -252 et -201 millions d’années), reconnaissables à leur tranche jaune. Un peu plus loin, les alpages du plateau d’Emparis reposent sur les grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." à patine brune datant eux aussi du Trias. (2)

      Le Professeur Claude KERKOVE, que nous avons contacté, nous explique que les roches sombres (patine brune), au bord du lac Noir (2 435 m), sont des grès grossiers du Trias inférieur qui constituent une couche peu épaisse (quelques mètres à une dizaine de mètres) reposant directement sur le socle cristallin gneissique pelvousien qui affleure à l’OUEST du lac. Au dessus se trouve une autre couche formée de dolomies du Trias moyen et de cargneules, dont il reste des vestiges surtout au NORD et à l’EST du lac. Au bord du lac Noir sont ainsi mise en évidence des couches sédimentaires épargnées par l’érosion. (voir ici et )
 

  N°1 Jacques DEBELMAS, Arnaud PÊCHER et Jean-Claude BARFÉTY (2002)
Découverte de la géologie du Parc National des Écrins.
Éditions du BRGM, page 48.

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Au NORD du département des Hautes-Alpes, au dessus du bassin de la haute vallée de la Romanche, le Plateau d'Emparis est un site classé. Situé en limite biogéographique, sur la bordure OUEST de la zone intra-alpine et à la transition entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, cet espace naturel est compris dans les étages de végétation subalpin supérieur et alpin entre les altitudes de 2 050 m et 2 600 m. (carte)

      Le paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal et minéral du site associe une mosaïque complexe comprenant :
- des prairies subalpines à Fétuque paniculée (Festuca paniculata),
- des pâturages à Nard raide (Nardus stricta),
- des pelouses alpines à Laîche toujours verte (Carex sempervirens), à Seslérie (Sesleria caerulea) et à Fétuque violette (Festuca violacea),
- des formations de combe à neige à saules nains (Salix herbacea, Salix reticulata, Salix retusa),
- des landes subalpines d'Éricacées,
- des landines froides d'altitude,
- des rocailles avec formations pionnières,
- des végétations d'éboulis calcaires et siliceux,
- des escarpements rocheux et associations saxicoles,
- des milieux humides comprenant des lacs, des mares, des sources, des ruisselets et des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." d'altitude.

      Quatre habitats déterminants sont représentés :
- les bas-marais cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les bas-marais pionniers arctico-alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor),
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et des mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri),
- les éboulis calcaires fins à Liondent des montagnes (Leontodon montanus).

      Neuf habitats remarquables sont également présents :
- les fourrés de saules arbustifs arctico-alpins à Saule arbrisseau (Salix foetida),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." acides,
- les formations amphibies à Rubanier à feuilles étroites (Sparganium angustifolium) des rives exondées, des lacs, des étangs et des mares,
- les pelouses à Fétuque de Haller (Festuca Halleri),
- les éboulis siliceux alpins,
- les éboulis calcaires alpins,
- les rochers et falaises siliceux et ponctuellement calcaires.

      Parmi les autres habitats à fort intérêt biologique, figurent :
- les prairies à Fétuque paniculée (Festuca paniculata), milieux couvrant de grandes surfaces sur le site, et qui possèdent une très forte diversité floristique et entomologique.

      Cet espace naturel comprend treize espèces végétales déterminantes.
Six sont protégées au niveau national :
- le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), connu sous le nom de Chardon bleu des Alpes, ...mais qui n'est pas un Chardon,
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- la Laîche faux Pied-d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- la Laîche rigide (Carex firma),
- l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), rarissime Graminée des pelouses tourbeuses et des marécages boréo-alpins, inscrite au Livre Rouge National des plantes menacées.
Deux sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- l'Androsace septentrionalis (Androsace septentrionalis),
- la Potentille blanche (Potentilla prostrata subsp. floccosa).
Cinq espèces n'ont pas de statut de protection :
- l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata),
- la Campanule en thyrse (Campanula thyrsoides), grande Campanule à fleurs jaunes,
- la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium),
- la Potentille inclinée (Potentilla inclinata),
- Silène de Suède (Viscaria alpina).

      Le site comprend trois espèces végétales remarquables.
Une est protégée au niveau national :
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une est protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris).
Une espèce n'a pas de statut de protection :
- le Génépi laineux (Artemisia eriantha).

      Parmi les Mammifères présents sur le site, figurent :
- le Lynx boréal (Lynx lynx),
- le Loup (Canis lupus),
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude,
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), Chiroptère (Chauve-souris) remarquable, rupicole"Du latin rupes, rocher, et colere, habiter : « Qui vit sur les rochers »)." et montagnard d'affinité méridionale, qui exploite les milieux forestiers surtout riverains de l'eau (pour la chasse) et les milieux rocheux et les falaises (pour les gîtes).

      Le peuplement d'Oiseaux nicheurs est composé par :
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages où il vient s'alimenter situés à proximité de falaises où il niche.

      Les Reptiles sont représentés par :
- le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique de l'époque glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières et bords de ruisseaux.

      Parmi les Insectes de cet espace naturel, se trouvent :
- la Corée alpine (Coriomeris alpinus), Hémiptère Hétéroptère (Punaise) déterminant, phytophage,
- la Decticelle des bruyères (Metrioptera brachyptera), espèce remarquable de Sauterelle d'Europe occidentale, rare et en limite d'aire dans les Alpes du sud, inféodée localement aux prairies subalpines humides,
- le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), espèce remarquable d'affinité euro-sibérienne, en forte régression en dehors des Alpes, strictement liée aux prairies très humides et aux surfaces marécageuses,
- l'Hespérie rhétique (Pyrgus warrenensis), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant très rare et localisé, endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes, occupant certaines pelouses subalpines et alpines,
- le Semi-apollon (Parnassius mnemosyne), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant et protégé au niveau européen, d'affinité montagnarde et lié à la présence de Corydale, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières,
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides).

 (En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202209013
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Lérié (2375m).
Vue direction SUD-EST sur :

- la Meije (3983m), au centre gauche,
- le Râteau (3809m), au centre droit.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209001
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Lérié (2375m).
Vue direction NORD sur :

- le Pic du Mas de la Grave (3020m), sur la droite tout au fond et presque caché,
- le Gros Têt ou Cime du Rachas (2613m), sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209012
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Lérié (2375m).
Vue direction EST-NORD-EST sur :

- le Bec de Grenier (3298m), à l'extrême gauche au loin,
- l'Aiguille du Goléon (3427m), à gauche au loin,
- l'Aiguille d'Argentière (3237m), sur la gauche,
- le Pic des Trois Évêchés (3116m), au centre droit au loin,
- le Grand Galibier (3228m), sur la droite au loin,
- le Col du Lautaret (2057m), à droite au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209002
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Lérié (2375m).
Vue direction NORD-NORD-EST sur :

- le Bec de Grenier (3298m), au centre au loin,
- l'Aiguille du Goléon (3427m), au centre droit au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209016
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Lérié (2375m).
Vue direction SUD-EST sur :

- la Meije (3983m), sur la gauche,
- le Râteau (3809m), au centre,
- le Glacier de la Girose, sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

Le glacier de la Girose et le glacier du Mont de Lans offrent un bel exemple de glacier suspendu.

 

      Généralement retenus par un verrou qui surplombe des pentes rocheuses escarpées, les glaciers suspendus, dans les Alpes, ne possèdent pas de zone de fusion. L’ablation se fait par vêlage de séracs. Ce sont des glaciers de base froide : la température de la base du glacier est inférieure au point de fusion. Leur écoulement se fait uniquement par déformation, de quelques mètres à quelques dizaines de mètres par an. Ils ne possèdent que peu de crevasses. Si leur base venait à atteindre le point de fusion, ces glaciers suspendus s’écouleraient comme des glaciers de vallée ... jusqu’à disparaître. (En savoir plus)
      Comment ces glaciers vont-ils évoluer, d'ici quelques années, avec le réchauffement climatique ?

Photo n°202209015
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Lérié (2375m).
Vue direction SUD-EST sur la Meije (3983m).

      La Meije est formée essentiellement de roches du socle cristallin : gneiss et granite. (En savoir plus sur le site de Maurice GIDON.)

Photo n°202209014
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
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Lac Lérié (2375m).
Vue direction SUD-EST sur la Meije (3983m).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209019
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
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Depuis le Plateau d'Emparis.
Vue direction SUD-EST sur la Meije (3983m).

Photo n°202209017
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Depuis le Plateau d'Emparis.
Vue direction SUD-EST sur la Meije (3983m).

Photo n°202209018
Lac Lérié (2375m) (Plateau d'Emparis, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Depuis le Plateau d'Emparis.
Vue direction SUD-EST sur la Meije (3983m).
La Meije est formée essentiellement de roches du socle cristallin : gneiss et granite.
(En savoir plus sur le site de Maurice GIDON)

 

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