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Lac du Cogour (2479m)

Queyras

Hautes-Alpes

 

Latitude  44° 47' 16'' N
Longitude 6° 40' 16'' E
Altitude 2 479 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

SUR SENTIER BALISÉ, FACILE, EN PENTE DOUCE, EN FAMILLE, DANS LES ALPAGES (pour la Randonnée N°1)

      À proximité immédiate du lac de Néal (2 453 m), le lac du Cogour (2 479 m) (carte n°1) se situe à 5 km en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
à l'OUEST de Brunissard (1 746 m) (commune d'Arvieux) (carte n°2) (Queyras, Hautes-Alpes) et à 8 km en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
au NORD-EST de la Roche-de-Rame (910 m) (Guillestrois) (carte n°3). Au moins deux accès routiers et deux départs de randonnée sont possibles.

      L'accès routier le plus simple emprunte la D 902 jusqu'à Brunissard et conduit au parking du Pré des Vaches (1 966 m), départ du sentier qui mène au lac du Cogour (2 479 m) en passant par les chalets de Clapeyto (2 221 m). L'accès en voiture peut se faire depuis Brunissard (accès routier n°1), Arvieux (accès routier n°2), Château-Queyras (accès routier n°3), Guillestre (accès routier n°4), Briançon (accès routier n°5) ou Gap (accès routier n°6), par exemple. (Randonnée N°1)

      Un autre accès routier emprunte la N 94 jusqu'à La-Roche-de-Rame (910 m). De là une piste de 12 km, plus ou moins carrossable, sinueuse et escarpée, passe par "Le Lauzet" (1 786 m) et conduit à "le Cougnet" (1 901 m), départ du sentier qui mène au lac du Cogour (2 479 m) en passant par la cabane de Néal (2 215 m) et le lac de Néal (2 453 m). L'accès en voiture peut se faire depuis La-Roche-de-Rame (accès routier n°7), Guillestre (accès routier n°8), Briançon (accès routier n°9) ou Gap (accès routier n°10), par exemple. (Randonnée N°2)

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site perso www.oduch.fr de Christine et Olivier DUCHEMIN, Copyright ©
Le lac du Cogour (2 479 m) se trouve juste derrière le col de Néal (2 509 m) dans l'itinéraire décrit ci-dessus.

 

  Contexte géologique du lac

      Le lac du Cogour (2 479 m) se trouve dans un environnement complexe constitué :
- de quartzites"La plupart du temps, il s'agit d'un grès (roche sédimentaire) ayant subi un métamorphisme. Ces grains sont cimentés par recristallisation de la silice (quartz)." du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." (entre -252 et -201 millions d'années),
- de dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." moyen (entre -247 et -235 millions d'années),
- de calcschistes"Schiste métamorphique calcaire, où la calcite CaCO3 est associée à du mica. Avant le métamorphisme, c'était un mélange de calcaire et d'argile." planctoniques"Du grec « planktos », « errant », le plancton est un regroupement d’organismes, le plus souvent microscopiques, qui dérivent passivement ou nagent faiblement près de la surface des eaux douces, saumâtres ou salées.
« Le plancton marin est constitué de tous les organismes vivants qui se laissent dériver à grande distance dans l’océan, même si beaucoup d’entre eux, comme les Méduses, peuvent se déplacer activement sur de courtes distances. Cela inclut donc les Virus, les Bactéries et Archées, les Protistes (c’est-à-dire les Eucaryotes unicellulaires tels que les Protozoaires et les microalgues), le zooplancton, constitué d’animaux pluricellulaires dont la taille va d’environ 0,1 mm à plusieurs centimètres, et le phytoplancton (le plancton végétal). »
Éric KARSINTI (2019)
Plusieurs milliers d’espèces de plancton repérées par Tara Oceans sont inconnues.
Pour la science, Hors-série n°104 : Océans, le dernier continent à explorer. Pages 28-31."
(schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3.") ou plus exactement des "marbres en plaquettes"Le terme "Marbres en plaquettes" était traditionnellement employé en Briançonnais pour désigner des calcschistes faiblement métamorphiques, d'âge néocrétacé-éocène (entre -100 et -34 millions d'années)."", datant du Néo-Crétacé"Du latin « cretaceus », « qui contient de la craie », le Crétacé est ainsi nommé en se référant aux vastes dépôts crayeux marins datant de cette époque et que l’on retrouve en grande quantité en Europe, notamment dans le Nord de la France. Le Crétacé (entre -145 et -66 Ma) est la dernière Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." - Éocène"Du grec « eos », aube, et « kainos », nouveau, littéralement « aurore des temps nouveau » qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque, l’Éocène (entre -56 et -34 Ma) est la deuxième époque du Cénozoïque." (entre -100 et -35 millions d’années),
- de flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
noir
datant de l'Éocène"Du grec « eos », aube, et « kainos », nouveau, littéralement « aurore des temps nouveau » qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque, l’Éocène (entre -56,0 et -34 Ma) est la deuxième époque du Cénozoïque." (entre -56 et -34 millions d’années).

      Toutes ces roches sont les vestiges chronologiques d'un océan ancien : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années. Elles témoignent de l'"enfance" (dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …"), de "l'âge adulte" (calcschistes"Schiste métamorphique calcaire, où la calcite CaCO3 est associée à du mica. Avant le métamorphisme, c'était un mélange de calcaire et d'argile.") et de la "sénescence" (flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
) de cet océan.

      Les sédiments qui ont donné naissance aux dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" se sont déposés sur le fond de l'océan, au tout début de sa genèse, lorsque celui-ci "s'étirait" et "se creusait". Ces dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" se sont formées par subsidence"La subsidence (latin subsidere, s'enfoncer) est l'abaissement de la croûte terrestre résultant d'un étirement-amincissement de cette dernière. Elle entraine un dépôt progressif de sédiments sous une profondeur d'eau constante." dans des eaux dont la profondeur n'excédait pas quelques mètres.

      Les calcschistes"Schiste métamorphique calcaire, où la calcite CaCO3 est associée à du mica. Avant le métamorphisme, c'était un mélange de calcaire et d'argile." proviennent de dépôts pélagiques"Du grec «pelágikós» et du latin «pelagicus», de la haute mer." (en eaux profondes), c'est à dire quand l'océan était bien formé.

      Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
, de l’allemand fließen, « couler », est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." et de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns.". Il se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais.
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 Marcel LEMOINE, Pierre TRICART (1988)
« Queyras: un océan il y a 150 millions d'années »
Éditions du BRGM

  N°2' Pierre TRICART, Marcel LEMOINE (2013)
« À la découverte de la géologie des sentiers du Queyras »
Éditions du BRGM

  N°3 Marcel LEMOINE, Pierre de GRACIANSKY, Pierre TRICART (2000)
« 
De l'océan à la chaîne de montagnes. Tectonique des plaques dans les Alpes »
Éditi
on Gordon breach, Collection Géosciences
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  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Localisé dans le NORD-EST du département des Hautes-Alpes et au NORD-OUEST du Parc Naturel Régional du Queyras, le site naturel qui héberge le lac du Cogour (2 479 m) s'inscrit dans les Alpes internes et subit un climat de type continental intra-alpin aux contrastes thermiques saisonniers marqués. (carte)
Il comprend les étages de végétation montagnard supérieur, subalpin et alpin.
Les alpages de Clapeyto présentent de grandes étendues de prairies subalpines et de pelouses alpines, comprenant un remarquable complexe de zones humides. Aux altitudes inférieures s'étalent de belles forêts de Pin à crochets (Pinus uncinata) et de Mélèzes (Larix decidua).

      Le site compte cinq habitats déterminants :
- les éboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les cariçaies"Une cariçaie est un peuplement de grands Carex ou Laîches, dans les marécages de bord de lac non immergés" palustres à Laîche renflée (Carex rostrata),
- les bas-marais pionniers arctico-alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor),
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri).

      Parmi les habitats remarquables, se trouvent :
- les pelouses calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et à Laîche toujours verte (Carex sempervirens), formations herbacées recouvrant de larges surfaces sur le site,
- les mélézins"Forêt de Mélèzes."-cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les pinèdes de Pin à crochets (Pinus uncinata),
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les landes épineuses à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens),
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires.

      Le site comprend neuf espèces végétales déterminantes.
Cinq sont protégées au niveau national :
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- le Saule de Suisse (Salix helvetica),
- la Violette à feuilles pennées (Viola pinnata),
- la Laîche faux Pied d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude.
Trois sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- l'Orchis nain des Alpes (Chamorchis alpina),
- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
- le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides).
Une espèce n'a pas de statut de protection :
- le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins.

      En outre, cet espace naturel comprend cinq espèces végétales remarquables.
Trois sont protégées au niveau national :
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Astéracée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud-occidentales typique des éboulis calcaires à éléments fins,
- le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." froids d'altitude,
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Deux espèces n'ont pas de statut de protection :
- le Pissenlit à ligules en capuchon (Taraxacum cucullatum),
- le Génépi noir (Artemisia genipi).

      Le peuplement d'Oiseaux nicheurs est composé par :
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), Strigidé boréo-alpin forestier et déterminant, des hêtraies"Forêt de Hêtres.", des pessières"Forêt d'Epicéas", des cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole" et des mélézins"Forêt de Mélèzes.",
- la Huppe fasciée (Upupa epops),
- le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), espèce paléo-montagnarde remarquable et relativement rare, recherchant les gorges et escarpements rocheux,
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), nicheurs localisés des forêts d'altitude,
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella), Fringillidé remarquable, typique des boisements de conifères semi ouverts,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages où il vient s'alimenter situés à proximité de falaises où il niche.

      Parmi les Insectes de cet espace naturel, se trouvent :
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques, inféodé aux pelouses subalpines où croissent ses plantes hôtes (des Brassicacées),
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé au niveau européen, inféodé aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude.
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi, dont cette sous espèce d'Hyménoptère est déterminante et endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des pentes fleuries ensoleillées, riches en Cerinthe glabra et C. minor dont il butine les fleurs, des Alpes du Sud, et dont la sous
espèce nominale ne se trouve qu'au Caucase,
- la Punaise du Pin cembro (Pachypterna fieberi), Hémiptère Miridé déterminant, rare et localisé, signalé en France uniquement dans le département des Hautes Alpes,
- le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), Criquet remarquable, endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." de l'arc alpin, inféodé aux éboulis, rochers à végétation maigre et aux pelouses écorchées entre 2 000 et 2 800 m d'altitude,
- le Sténobothre alpin (Stenobothrus rubicundulus), Criquet remarquable, présent dans la Péninsule balkanique et dans les Alpes et qui affectionne surtout les milieux secs et pierreux.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°201507121
Lac du Cogour (2479m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Cogour (2479m).
Vue direction SUD-SUD-EST sur :

- le Pic des Esparges Fines (2706m),
- un bout du Pic du Béal Traversier (2910m), au fond,
- la Tête Noire (2587m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507119
Lac du Cogour (2479m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Cogour (2479m).
Vue direction SUD-OUEST sur :

- la Tête Noire (2587m).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507115
Lac du Cogour (2479m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Cogour (2479m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le Pic de Maravoise (2704m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507116
Lac du Cogour (2479m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Cogour (2479m).
Vue direction NORD-NORD-OUEST sur :

- le Pic de Roche Noire (2707m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507114
Lac du Cogour (2479m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Cogour (2479m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le Pic de Maravoise (2704m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507120
Lac du Cogour (2479m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Cogour (2479m).
Vue direction SUD-SUD-EST sur :

- le Pic du Béal Traversier (2910m), à gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507117
Entre lac du Cogour et lacs Marion (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Entre lac du Cogour et lacs Marion.
Vue direction NORD-EST sur :

- le Pic de Beaudouis (2843m), à gauche.
La photographie met en évidence la formation d'une tourbière.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507118
Entre lac du Cogour et lacs Marion (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Entre lac du Cogour et lacs Marion.
Vue direction SUD-EST sur :

- le Pic de Balart (2736m), à gauche,
- le Col du Lauzon (2576m), au centre droit,
- un bout du Pic du Béal Traversier (2910m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507122
Chalets de Clapeyto (2221m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Chalets de Clapeyto (2221m).
Vue direction NORD-NORD-OUEST sur :

- le Col des Ayes (2477m), au centre,
- le Pic de Beaudouis (2843m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201507123
Le Collet (2207m), au dessous des Chalets de Clapeyto (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Le Collet (2207m), au-dessous des Chalets de Clapeyto.
Vue direction SUD sur :

- la Crête de la Mayt, à gauche,
- le Pic de la Rousse (2641m), au centre,
- le Pic de Balart (2736m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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