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		Contexte 
					écologique 
		du lac       Localisé dans la partie EST du département 
		des Hautes-Alpes et à l'EST du Parc Naturel Régional du Queyras, le Vallon du Torrent de Bouchouse, « Zone de Protection du Biotope », se situe dans la partie orientale schisteuse (schistes lustrés"Les Schistes lustrés se sont formés à partir de sédiments calcaires argileux, non-purs. Déposés au fond de l’océan, ces sédiments ont subit un métamorphisme et 
		comme ils sont riches en paillettes de mica, ils présentent un aspect lustré très caractéristique." de la zone piémontaise) du massif 
		du Queyras en limite frontalière avec 
		l'Italie (carte). Cet espace naturel est situé dans la zone biogéographique intra-alpine du 
		Briançonnais-Queyras. 
		      Bien que de type montagnard continental plutôt 
		sec, le climat de ce secteur subit l’apport de 
		masses d’air humide en provenance de l’Adriatique. Celles-ci remontent 
		la plaine du Pô et la Lombardie vers les reliefs du Piémont et de la 
		frontière franco-italienne où elles se refroidissent. La condensation 
		qui s’ensuit provoque des précipitations abondantes dans les hautes 
		vallées du Piémont et du Queyras, ainsi que la formation de mers de 
		nuages sur les pentes des versants italiens. On donne le nom de "nebbia" 
		(italien nebbia : brouillard) à ces nuages qui débordent de temps en temps depuis la frontière italienne. Les pluies et la "nebbia" 
		entretiennent une certaine humidité qui contribue à l’enrichissement 
		biologique de cette zone naturelle. 
		      Débutant à environ 1 670 m d'altitude, le 
		site culmine à 3 297 m au Mont Aiguillette. Il est inclus dans les 
		étages de végétation subalpin, alpin et nival. Entouré de crêtes 
		ébouleuses et de barres rocheuses, il est caractérisé par de grandes 
		étendues herbeuses de prairies subalpines, de pelouses alpines et de 
		vastes forêts de mélèzes sur les ubacs. La présence de plusieurs lacs 
		d'altitude, ses paysages remarquables marqués par le pastoralisme et son 
		opulente richesse géologique, écologique et biologique font de ce territoire l'un 
		des joyaux naturalistes des Alpes françaises. 
		      Les trois habitats déterminants que compte le site sont des marécages : 
		- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à 
		Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri), 
		- les 
		bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à 
		Laîche des frimas (Carex frigida), 
		- les bas-marais pionniers 
		arctico-alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor), milieux d'une 
		très grande valeur patrimoniale, qui apparaissent ponctuellement dans de 
		nombreux secteurs de ce site, de manière très caractéristique, avec 
		l'ensemble de leur cortège floristique. 
		      Dix habitats remarquables sont également présents : 
		- les saulaies"Lande de Saule." arctico-alpines des bas-marais et bords de ruisseaux à
		Saule arbrisseau (Salix foetida) et des saulaies arctico-alpines des pentes
		rocheuses froides et humides à Saule soyeux (Salix glaucosericea) ou 
		Saule helvétique (Salix helvetica), 
		- les landes épineuses à 
		Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens), 
		- les     
		mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et 
		subalpines, formations opulentes de hautes herbes des
		combes humides et fraîches, 
		- les prairies de fauche d'altitude, 
		- les mélézins"Forêt de Mélèzes."-cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de
		Pin cembro (Pinus cembra), 
		- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana), 
		- les bas-marais acides, 
		- les éboulis siliceux alpins, 
		- les formations végétales des rochers 
		et falaises calcaires, 
		- les formations végétales des rochers 
		et falaises siliceux. 
		      Trois autres habitats originaux sont à remarquer : 
		- le glacier d'Asti est le seul du massif du Queyras, 
		- les fourrés d'Aulne vert
		(Alnus alnobetula), qui témoignent 
		de situations particulièrement fraîches et humides dans
		des secteurs exposés régulièrement aux avalanches, 
		- les landines 
		riches en lichens à Airelle bleue (Vaccinium uliginosum)
		et Azalée naine (Loiseleuria procumbens), établies au niveau
		des crêtes ventées et froides. 
		      Cinquante-et-une espèces végétales déterminantes sont 
		présentes dans cet espace naturel : 
		Dix-huit sont protégées au
		niveau national : 
		- l'Ail dressé (Allium lineare), 
		- le Cystoptéris des montagnes (Cystopteris 
		montana), Fougère plus fréquente dans les Alpes du Nord,
		n'occupant que de rares stations dans les Alpes du Sud où elle 
		affectionne les chaos de blocs, 
		- la Tofieldie boréale (Tofieldia
		pusilla), petite plante des bas-marais arctico-alpins, extrêmement 
		rare sur le site, 
		- le
		
		Panicaut des Alpes (Eryngium 
		alpinum), connu sous le nom de
		
		Chardon bleu des Alpes, ...mais qui n'est pas un Chardon, 
		extrêmement rare sur le site, 
		- le Cirse 
		d'Allioni (Cirsium alsophilum), beau Chardon dont il s'agit ici
		de l'une des rares stations départementales, 
		- le Pastel des Alpes (Isatis alpina), Crucifère des éboulis,
		localisée au pourtour du Mont-Viso, 
		- l'Androsace des Alpes (Androsace alpina), 
		- l'Androsace
		de Suisse (Androsace helvetica), 
		- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens), 
		- l'Androsace de Vandelli (Androsace
		vandellii), 
		- l'Astragale queue de renard des
		Alpes (Astragalus alopecurus), Fabacée atteignant 1 m de hauteur, à 
		floraison spectaculaire, affectionnant les pelouses et landes
		d'affinités steppiques, 
		- le 
		Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata), 
		- le Saule de Suisse (Salix 
		helvetica), 
		- le Choin ferrugineux (Schoenus ferrugineus), 
		- le Saxifrage du Pays de Vaud (Saxifraga 
		valdensis), 
		- la Laîche brun-noirâtre (Carex atrofusca) , 
		- la Laîche 
		bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins 
		froids d'altitude, 
		- la Laîche à petite
		arête (Carex microglochin), rare Cypéracée des marécages 
		arctico-alpins froids d'altitude. 
		Dix-huit sont protégées en Provence-Alpes-Côte-d'Azur : 
		- le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza 
		incarnata subsp. cruenta), 
		- l'Orchis nain des Alpes (Chamorchis alpina), 
		- la Saussurée discolore (Saussurea discolor), 
		- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de 
		ruisselets, 
		- la Bardanette réfléchie (Lappula deflexa), 
		- la Cardamine de 
		Plumier (Cardamine plumieri), Crucifère inféodée aux
		fissures de parois et blocs rocheux sur roches vertes (ophiolites"Du grec ophis, serpent : associations de roches [essentiellement gabbro, serpentinite, basalte] ayant la texture d'écailles de serpent."), 
		- la Drave des bois 
		(Draba nemorosa), 
		- la Sabline de Clemente (Minuartia
		rupestris subsp. clementei), 
		- la Pyrole moyenne (Pyrola media), 
		- l'Azalée 
		naine (Kalmia procumbens), 
		- l'Androsace septentrionalis
		(Androsace septentrionalis), 
		- la Violette des collines (Viola collina), 
		- la Laîche fimbriée (Carex fimbriata), 
		- le Pâturin vert glauque (Poa glauca), 
		- le Pâturin hybride
		(Poa hybrida), Graminée liée aux mégaphorbiaies montagnardes et 
		subalpines, très rare dans le contexte des Alpes du Sud, 
		- le Trisète en épi à panicule ovale (Trisetum spicatum subsp. 
		ovatipaniculatum), 
		- le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora), 
		- le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides). 
		Quinze sont sans statut de protection particulier : 
		- le Buplèvre des
		Alpes (Bupleurum alpigenum), grand Buplèvre localisé en France à la 
		haute-vallée de la Durance et au Queyras, où il occupe les
		prairies de fauche, les mégaphorbiaies et les lisières forestières fraîches, 
		- l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata), 
		- la Campanule en thyrse
		(Campanula thyrsoides), grande Campanule à fleurs jaunes en voie de 
		raréfaction du fait de l'intensification du pastoralisme, 
		- la
		Passerage de Villars (Lepidium villarsii), 
		- le Raisin d'ours des Alpes (Arctostaphylos 
		alpinus), 
		- le Sainfoin de Briançon (Hedysarum
		brigantiacum), Fabacée récemment décrite, 
		- le Scirpe de Hudson
		(Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins, 
		- la 
		Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima), 
		- la 
		Luzule du Piémont (Luzula pedemontana), 
		- l'Oréochlora fausse seslérie
		(Oreochloa seslerioides), 
		- la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), 
		Graminée associée aux mégaphorbiaies et aux
		forêts subalpines de conifères en situations fraîches, sur substrats 
		acides, 
		- la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum
		coriandrifolium), 
		- le 
		Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des mégaphorbiaies subalpines, des aulnaies vertes et des 
		prairies fraiches, 
		- le Saxifrage à tige dressée (Saxifraga adscendens). 
		      En outre, ce site abrite dix espèces remarquables. 
		Trois sont protégées 
		au niveau national : 
		- la Primevère marginée (Primula marginata), spectaculaire 
		plante des parois calcaires, 
		- le Scirpe alpin 
		(Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des 
		bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." froids d'altitude, 
		- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina). 
		Deux sont protégées
		en Provence-Alpes-Côte-d'azur : 
		- la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris), 
		- le Saule pubescent (Salix
		laggeri), arbuste endémique des Alpes qui pousse dans les alluvions 
		humides et sur les berges de torrents. 
		Cinq sont sans statut de protection particulier : 
		- le Cystoptéris de Dickie (Cystopteris dickieana), 
		- le Pissenlit à
		ligules en capuchon (Taraxacum cucullatum), 
		- le 
		Génépi noir (Artemisia genipi), 
		- la Gentiane de Schleicher (Gentiana schleicheri), 
		- l'Anémone de Haller (Pulsatilla halleri), belle Renonculacée à 
		floraison printanière typique des pelouses et rocailles ventées. 
		      Parmi les 
		Mammifères du site, se trouvent : 
		- le 
		Bouquetin des Alpes (Capra ibex), 
		Ongulé déterminant
		dont les populations locales sont issues de réintroductions, 
		- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe
		remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux 
		assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses,
		champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude. 
		      Le peuplement 
		d'Oiseaux est représenté par : 
		- le Gypaète barbus (Gypaetus 
		barbatus), grand rapace charognard réintroduit
		avec succès dans la vallée voisine de l'Ubaye et qui explore le Queyras 
		à la recherche de nourriture, 
		- la Bondrée apivore
		(Pernis apivorus), 
		- l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), 
		- l'Autour des palombes (Accipiter gentilis), 
		- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), Falconidé déterminant, 
		- la Caille des blés (Coturnix coturnix), 
		- le 
		Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable,
		emblématique des Alpes, 
		- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, 
		d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il 
		occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le 
		vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve 
		sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se 
		protéger]), 
		- la 
		Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), petit
		rapace nocturne (Strigidé), caractéristique des forêts de conifères d'altitude, 
		- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), espèce paléo-montagnarde 
		remarquable et relativement rare, recherchant les
		gorges et escarpements rocheux, 
		- le Grand duc 
		d'Europe (Bubo bubo), 
		- la Pie grièche écorcheur (Lanius 
		collurio), 
		- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax),
		Corvidé nicheur remarquable, peu fréquent, inféodé aux alpages où il vient 
		s'alimenter situés à proximité de falaises où il niche, 
		- le Tarin des
		aulnes (Carduelis spinus), Fringillidé montagnard rare dans les Alpes du Sud, 
		- le Sizerin flammé (Carduelis 
		flammea), Fringillidé nicheur localisé et assez peu fréquent, que l'on rencontre 
		dans les aulnaies vertes, les mélézins et les rhodoraies"Une rhodoraie est une lande à Rhododendron.", 
		- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard
		remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des 
		étages alpin et subnival des massifs montagneux les
		plus élevés,  
		- le Bruant fou (Emberiza cia). 
		- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana),  
		- le Cincle plongeur
		(Cinclus cinclus), Passereau caractéristique des torrents montagnards, 
		 
		- le Pic noir (Dryocopus martius), 
		- la Huppe
		fasciée (Upupa epops), Oiseau remarquable d'affinité méridionale. 
		      Parmi les Amphibiens ou Batraciens, se 
		trouve : 
		- la
		Salamandre de Lanza (Salamandra lanzai), Urodèle déterminant et rare, 
		endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." du 
		SUD-OUEST de l'arc alpin, habitant les
		pelouses alpines humides et proches de ruisseaux ainsi que les talus et 
		pentes caillouteuses et herbeuses. 
		      Parmi les 
		Insectes de cet espace naturel, se trouvent : 
		- l'Hespérie des 
		frimas (Pyrgus andromedae), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon 
		de jour ») boréo-alpin
		remarquable, localisé et peu abondant 
		dans les Alpes fréquentant les prairies et pelouses
		d'altitude, entre 1 000 et 3 000 m, 
		- l'Hespérie du 
		pas-d'âne (Pyrgus cacaliae), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon 
		de jour ») remarquable de la
		famille des Hespéridés, dont la répartition est limitée aux Alpes avec 
		deux  
		isolats"L'isolat désigne une espèce complètement isolée, au sein de laquelle n'existe aucun échange génétique avec le reste du monde, et qui se trouve être ainsi menacée par son confinement." en Bulgarie et Roumanie, lié à des 
		Potentilles
		dans les pelouses subalpines, surtout en bordure de zones humides, 
		- le Petit Apollon
		(Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère (« 
		papillon de jour ») remarquable et protégé en France, 
		des bords des torrents et autres zones humides
		des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage 
		faux-aïzoon (Saxifraga aizoides), 
		- l'Apollon (Parnassius
		apollo), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau 
		européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à
		Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude, 
		- le Moiré piémontais (Erebia aethiopellus), Lépidoptère 
		Rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant,   
		endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." franco-italien, cantonné aux Alpes 
		occidentales, inféodé aux pelouses alpines sèches à
		Fétuque paniculée (Festuca paniculata), 
		- le Moiré des pâturins (Erebia
		melampus), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable endémique du massif alpin, rare et 
		localisée au niveau régional, 
		- l'Azuré du Serpolet 
		(Maculinea arion), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé au
		niveau européen, inféodé aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et 
		friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour 
		sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti 
		(pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude, 
		- la Miramelle piémontaise (Epipodisma 
		pedemontana), Criquet remarquable des prés et landes
		des étages alpin et subalpin, entre 1 800 et 2 900 m d'altitude, endémique 
		des Alpes franco italiennes, 
		- le 
		Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), espèce
		remarquable d'affinité euro-sibérienne, en forte régression en dehors des 
		Alpes, strictement liée aux prairies très humides et aux
		surfaces marécageuses, 
		- le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), Criquet
		remarquable, endémique des Alpes, inféodé aux éboulis et aux 
		rochers à végétation maigre et  aux pelouses écorchées entre 2 000 
		et 2 800 m d'altitude, endémique de l'arc alpin. 
		      Parmi les Mollusques, il faut noter la présence de la Limace
		Phenacolimax stabilei, espèce provenço-ligure de Gastéropode Vitrinidé, en limite d'aire en région Provence Alpes Côte d'Azur. 
		      Le Vallon du Torrent de Bouchouse est relativement enclavé 
		et dispose de peu de connexions avec les vallons 
		voisins français et italiens par l'intermédiaire de quelques
		hauts cols, crêtes ébouleuses et entrées de vallons, ce qui a favorisé 
		le développement d'espèces animales et végétales endémiques et la 
		préservation d'un certain nombre de taxons"Du grec taxis « classement », « ordre », le taxon correspond à un rang de classification des êtres vivants, quel qu'en soit le niveau : Espèce, Genre, Famille, Ordre, Classe, Embranchement, Règne, Domaine. Hormis l'espèce, le nom du taxon porte toujours une majuscule." 
		rarissimes. 
		      La présence même de cols et de lacs de 
		hautes altitudes accessibles au sein de paysages grandioses, engendre 
		une fréquentation touristique estivale très élevée. Cette 
		sur-fréquentation peut avoir des conséquences directes sur la flore et 
		ses habitats, en particulier aux abords des lacs (piétinement du sol et 
		des plantes, cueillette...). À cela s'ajoute l'attrait pour le 
		Génépi noir (Artemisia genipi) et le 
		Génépi des glaciers (Artemisia glacialis) sur les éboulis de 
		calcschiste"Schiste 
		métamorphique calcaire, où la calcite CaCO3 est associée à du mica. 
		Avant le métamorphisme, c'était un mélange de calcaire et d'argile, c'est à dire de marne.". 
		La cueillette à des fins commerciales peut aboutir ponctuellement à 
		l’arrachage excessif de ces plantes ainsi qu’à l’érosion accélérée du 
		sol par piétinement. 
		(En 
		savoir plus). 
		      Inventaire de la faune et de la flore:
		INPN 
  
		
		
			
			  
			
			N°1 d’après le site 
			INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel
			inpn.mnhn.fr, Copyright © 
			
			  
			
			N°2 
			Collectif 
			Études des lacs de haute altitude comme milieux sentinelles pour le 
			suivi des retombées atmosphériques et de leurs effets - Programme 
			ECCOREV 2012 
			d’après le site 
			ECCOVEV - Écosystèmes Continentaux et Risques Environnementaux
			www.eccorev.fr, 
			CNRS - Université Aix Marseille 
		 
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