| Retour au sommaire | Localisation | Itinéraires | Géologie | Écologie | Photographies |
Lac Blanc (2527m)
Les Grandes Rousses
Isère
|
Latitude 45° 06' 52'' N |
|
Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr |
|
Itinéraires d'accès au lac
RANDONNÉE SUR SENTIER NON BALISÉ Le lac Blanc (2 527 m) se situe en marge des lacs supérieurs de l'Alpe-d'Huez (1 860 m), au NORD-EST de la station de ski (Grandes Rousses, Isère). Le départ de la randonnée peut être le parking de l'altiport de l'Alpe-d'Huez (1 860 m). (carte n°1) L'accès en voiture jusqu'à ce parking peut se faire depuis l'Alpe-d'Huez (accès routier n°1), Le Bourg d'Oisans (accès routier n°2), Les Deux-Alpes (accès routier n°3), Grenoble (accès routier n°4) ou Briançon (accès routier n°5), par exemple. Voici les itinéraires de randonnée :
|
|
Contexte écologique du lac
Le massif des Grandes Rousses (3 465 m) présente des conditions climatiques fraîches et humides, favorables à l'expansion de la forêt, par opposition à l'Oisans méridional et oriental plus sec et déboisé. Bien que pourvu de multiples aménagements touristiques, ce massif détient encore des habitats naturels (pelouses arctico-alpines, tourbières d'altitude), avec une faune et une flore typiques. (carte) (1) (En savoir plus)
Parmi la flore, les espèces suivantes se remarquent :
La faune, quant à elle, est liée aux écosystèmes"Un écosystème est l'ensemble formé par les facteurs physico-chimiques (facteurs abiotiques) et la communauté des espèces (facteurs biotiques) d'une aire donnée."
de montagne.
On trouve ainsi : Plus
singulièrement, les deux replats du versant OUEST des Grandes Rousses, où sont installés,
d'une part, les lacs
Noir,
Rond,
Besson,
Faucille,
Carrelet, Lamat…, et
d'autre part, les lacs Blanc,
du Milieu,
de la
Fare, de Balme, de la Jasse…, sont caractérisés par la juxtaposition
d'espèces florales calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." et silicicoles"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches
en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium,
alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.". Ils comportent une cinquantaine de
tourbières, de marécages et de petits plans d'eau, où se trouvent : Inventaire de la faune et de la flore:
INPN
n°1 et
INPN n°2
|
|
Depuis le Dôme des Petites Rousses (2808m), vue direction SUD-SUD-EST sur le lac Blanc (2527m). |
|
- la Roche de la Muzelle (3465m), à gauche au loin, |
|
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
|
Depuis le Dôme des Petites Rousses (2808m), vue direction SUD-SUD-EST sur le lac Blanc (2527m). |
|
- la Roche de la Muzelle (3465m), à gauche au loin, |
|
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
|
Depuis le Dôme des Petites Rousses (2808m), vue direction SUD-SUD-EST sur le lac Blanc (2527m). |
|
- la Roche de la Muzelle (3465m), à gauche au loin, |
|
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |

|
Combe charbonnière de l'Herpie (vers 2250m) où subsiste plusieurs terrils. |
|
Au niveau de l'Herpie (l'Alpe-d'Huez, Isère) se trouve une bande de roches datant du Carbonifère (entre -359 et -299 millions d'années). Ces terrains houillers sont constitués de grès, de conglomérat et de schistes renfermant des niveaux de charbon autrefois exploités. C'est ici que prenaient place les plus hautes et les plus petites mines d’anthracite d'Europe : les mines de l’Herpie s'échelonnaient ainsi entre 2 200 et 2 600 m d'altitude, dans la Combe Charbonnière. La concession produisait un charbon de bonne qualité, comparable à celui exploité aux mines de la Mure (Isère). |

|
Combe charbonnière de l'Herpie (vers 2288m) où subsiste plusieurs terrils. |
|
De 1880 à 1950, entre 30 et 50 paysans des villages alentours travaillaient sur le site, à distance des travaux des champs, c'est-à-dire pendant l'hiver. Les mineurs vivaient alors pratiquement en autarcie. |

|
Gros plan sur un schiste houiller dans la Combe charbonnière de l'Herpie (vers 2250m). |

|
Monticule de charbon dans la Combe charbonnière de l'Herpie à 2246m. |
|
Les galeries étaient présentes sur plusieurs étages : elles sont toutes écroulées. |

|
Monticule de charbon dans la Combe charbonnière de l'Herpie à 2246m. |
|
L’exploitation prit fin le 9 février 1950, lorsqu’une avalanche meurtrière causa la mort de douze hommes. En pleine nuit, une masse de neige balaya l’un des deux bâtiments où dormaient quatorze mineurs, tous originaires du village de Besse. Six furent tués sur le coup, tandis que six autres périrent dans l’incendie déclenché par un braséro renversé. |

|
Ruine de la gare de départ du téléphérique à godets qui transportait le charbon jusqu'au Bourg-d'Oisans (2187m). |

|
Ruine de la gare de départ du téléphérique à godets qui transportait le charbon jusqu'au Bourg-d'Oisans (2187m). |

|
Maison reconstituée au site archéologique de Brandes |
|
À proximité et à l’EST de l’altiport, l'Alpe-d'Huez abrite un site archéologique situé à 1 835 m d’altitude, classé monument historique en 1993 : le village de Brandes, le plus haut village médiéval d'Europe lié à l'exploitation de mines d'argent du XIIe au XIVe siècle. Ces mines, les plus anciennes de la région, assurèrent la fortune des seigneurs du Dauphiné pendant deux siècles. Maison reconstituée au site archéologique de Brandes. |

|
Fondations des habitations du village médiéval de Brandes (1830m). |
|
Les maisons du village étaient orientées vers le SUD et semi-enterrées au NORD, afin de se protéger du froid. "Chaque cuvette qu'on aperçoit sur le site correspond à un bâtiment de l'époque, à un atelier pour le travail du minerai d'argent extrait, ou encore aux habitations des mineurs et de leurs familles." "Il y a près de 80 fondations, vestiges ou murs étalés sur plus de 900 m de longueur, tous en cuvette". |

|
Fondations des habitations du village médiéval de Brandes et restes de l'extraction
de la galène à ciel ouvert (1830m). |
|
Le minerai exploité était de la galène argentifère contenant plus de 90 % de plomb, mais également du cuivre et de l’argent. |
| Haut de page | Retour au sommaire | Autres lacs du massif des Grandes Rousses 38 | Autres lacs de l'Isère |